La planète Jupiter

JUPITER

 

 Jupiter et l'un de ses satellites Ganymède

 

Jupiter est la plus grosse planète du système solaire, son diamètre est 11 fois plus grand que celui de la terre, et elle est 1 279 fois plus grosse que notre globe ; mais sa masse ne vaut que 300 fois environ celle de la Terre, sa densité n’étant que le quart de celle de cette dernière.

 

Jupiter est visible à l’œil nu pendant une grande partie de l’année, sous l’aspect d’une belle étoile, très brillante, qui semble suivre à peu de chose près l’orbite apparente de la lune. Son éloignement du soleil et environ 5 fois plus considérable que celui de la Terre, et son année dure à peu près douze fois plu que l’année terrestre. Jupiter tourne sur lui-même en moins de 10 heures ; c’est une vitesse considérable pour un astre aussi gros. Tandis qu’un point de l’équateur terrestre fait 462 mètres par seconde, un point de l’équateur de Jupiter en parcourt 12.586. Par suite de cette énorme vitesse la planète est beaucoup plus déformée que la terre ; elle tend à s’aplatir au pôle et à se renfler à l’équateur ; la dépression des pôles est de 4 000 kilomètres, tandis que pour la terre elle n’est que de 20 kilomètres, c’est-à-dire que l’aplatissement est , proportionnellement au diamètre, 20 fois plus grand que pour la terre.

 

L’axe de Jupiter est perpendiculaire au plan de son orbite. Aussi l’inégalité des saisons, qui est due à l’inclinaison de l’axe, n’existe-t-elle pas sur Jupiter. Il règne un printemps perpétuel sur toute la planète. Les jours et les nuits sont partout égaux. Le climat, plus chaud à l’équateur, va en se refroidissant jusqu’aux pôles, par une gradation insensible entre ces deux régions.

 

On observe à la surface de la planète des bandes irrégulières, alternativement blanches et noires, parallèles à l’équateur.

 

Les zones blanches sont probablement formées par des nuages qui réfléchissent la lumière du soleil ; les zones sombres seraient les intervalles entre les bandes de nuages, qui laissent apercevoir la surface de la planète. Ces lignes de nuages sont dues, selon toute apparence, aux courants atmosphériques violents engendrés par la rotation rapide du globe. On a calculé, en effet, que ces nuages parcourent parfois 200 mètres par seconde, presque à la vitesse du son dans l’air. Les vents les plus violets à la surface de la terre ne dépasse guère 36 à 40 mètres par seconde. En observant les taches qui existent à la surface de Jupiter on a constaté qu’elles ne conservent pas des positions fixes, les uns par rapport aux autres ; il semble, par conséquent, que la surface de Jupiter ne soit pas encore arrivée à l’état de consistance solide qui existe sur notre globe. On suppose que cette planète, étant donnée sa masse énorme, a mis très longtemps à se refroidir après être sortie de la nébuleuse solaire et qu’elle n’est pas encore parvenue à la période de solidification.

 

Jupiter, quoique formé bien avant la terre, est encore une planète plus jeune, si l’on considère, les conditions dans lesquelles elles se trouvent. Jupiter possède quatre satellites, dont trois beaucoup plus gros que la Lune ; ils tournent sur eux-mêmes dans le même temps qu’il est nécessaire pour faire le tour de la planète, condition qui, nous le savons, est réalisée pou la lune. Les satellites de Jupiter tournent donc constamment la même face vers l’astre autour duquel ils se meuvent. Le plan de leurs orbites est situé sensiblement dans le plan équatorial de la planète, aussi, comme Jupiter n’est pas incliné sur son orbite, observe-t-on de très fréquentes éclipses de ses satellites, de même que ceux-ci projettent souvent leur ombre sur le disque de Jupiter. C’est par l’étude ce ces éclipses, ou plus exactement des occultations des satellites de Jupiter, qu’on a mesuré pour la première fois la vitesse de la lumière. On avait constaté en effet que la disparition d’un satellite ne se produisait pas exactement à l’heure où elle aurait dû se produire, d’après les indications des calculs astronomiques. Cette différence était due à ce que la lumière du satellite voyageait encore dans l’espace pour nous parvenir, alors que le petit astre avait déjà changé de place et se trouvait derrière la planète. On a trouvé ainsi que la lumière met environ huit minutes à nous venir du soleil, ce qui correspond à une vitesse de 300 000 kilomètres par seconde.

 

Carte d’identité de Jupiter :

 

Sa carte d'identité

  • Rayon équatorial : 71 492 km (11,4 fois plus grosse que la Terre)
  • Masse : 1,8987 * 1030 g
  • Densité : 1,33 g/cm3
  • Distance minimale du Soleil : 740 742 600 km
  • Distance moyenne du Soleil : 778 412 020 km
  • Distance maximale du Soleil : 816 081 400 km
  • Nombre de satellite : 63 (Métis, Adrastée, Amalthée, Thebe, Io, Europe, Ganymède, Callisto, Themisto, Leda, Himalia, Lysithee, Elara, S/2000 J11, Iocaste, Praxidike, Harpalyke, Ananke, Isonoe, Erinome, Taygete, Chaldene,  Carme, Pasiphae, S/2002 J1, Kalyke, Magaclite, Sinope, Callirrhoe, Euporie, Kale, Orthosie, Thyone, Euanthe, Hermippe, Pasithee, Eurydome, Aitne, Sponde, Autonoe, Eukélade, S/2003 J2, S/2003 J3, S/2003 J4, S/2003 J5, Hélicé, Aoedé, Hégémone, S/2003 J9, S/2003 J10, Kallichore, S/2003 J12, Cyllène, S/2003 J14, S/2003 J15, S/2003 J16, S/2003 J17, S/2003 J18, S/2003 J19, Carpo, Mnémé, Thelxinoé, S/2003 J23)
  • Pesanteur (1 = Terre) : 2,36
  • Gravitation : 20,87 m/sec²
  • Rotation : 9h 58min
  • Révolution : 11ans 315 jours
  • Vitesse orbitale : 13,0697 km/s
  • Vitesse de libération : 59,54 km/s
  • Température moyenne : -148°C
  • Magnitude : >-2,8
  • Découverte (moment où l'on a compris que c'était une planète) : les Chaldéens au VIIème siècle avant Jésus-Christ
  • Inclinaison de l'orbite sur le plan de l'écliptique : 1°305
  • Excentricité : 0,04839
  • Temps mis à la lumière pour nous parvenir dans le meilleur des cas : 35 minutes
  • Jupiter est facilement visible avec des yeux.
  • Composition de l'atmosphère:
    • Hydrogène : 87%
    • Hélium : 10%
    • Autres : 3%

       . Présence d’un système d’anneaux découverts par les sondes Voyagers  et II en 1979

       . Grande tache rouge formée par des malstroms atmosphériques d’un diamètre de 40 000 km, existe depuis environ 350 ans.

       

 

 

 



28/05/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 347 autres membres