Présentation du Livre d'Abraham

 

LE LIVRE D’ABRAHAM

 

 

 

Le support qui permis la révélation  du Livre d’Abraham, est des plus passionnants, digne d’une aventure d’Indiana Jones. Tout a commencé en Egypte, sur la terre des Pharaons, où il y a plus de 4 000 ans des prêtres égyptiens scellent dans une grande salle souterraine, près de Thèbes des centaines de momies et des papyrus les accompagnant dans leur voyage au-delà du voile. Le temps passa et tout fut scellé semble-t-il pour l’éternité, mais seule la main de Dieu à le pouvoir de le faire, et en 1831, des ouvriers retrouvent 11 momies. Elles sont envoyées à Paris, avant de partir pour les Etats-Unis en 1833 à l’adresse de Michael H. Chandler. Ce dernier ouvre deux sarcophages et découvre soigneusement enveloppé dans des bandelettes, des rouleaux de papyrus, parfaitement conservés, en caractères hiéroglyphiques noirs et rouge.

 

Chandler après quelques pérégrinations au travers des USA, arrive enfin à Kirtland le 3 Juillet 1835. Le prophète Joseph Smith prend regarde ces papyrus, il est fasciné, reste songeur devant ces documents. Il se souvient alors des caractères vu sur les plaques semblables à de l’or du Livre de Mormon, et compare avec Chandler le fac-similé de l’écriture vue sur les plaques d’airain, et celle des papyrus. Ils tombent d’accord, sur le fait qu’il y a de nombreuses ressemblances qui ne peuvent être fortuite.

 

Les amis du Prophète achetèrent alors les 4 momies et les papyrus, pour que Frère Joseph puisse commencer son travail de traduction inspirée, qu’il mènera avec l’aide de William W. Phelps et d’Oliver Cowdery. Joseph Smith était déjà l’auteur d’une grammaire égyptienne, la seule à l’époque avec celle de François Champollion. Et ce travail donna l’un des plus puissants textes, l’un des plus beaux écrits religieux et mystiques des temps modernes. Ce texte sera le Livre d’Abraham dont la portée est immense, et qui n’a pas fini de soulever des questions essentielles pour l’homme.

 

Ce livre d’Abraham, j’ai eu la chance de le lire alors que je n’étais qu’un gentil qui s’intéressait à l’Eglise de Jésus-Christ, voici quelques années, grâce à un triptyque offert par un frère qui est parti depuis s’installer au Canada. Il m’avait profondément touché à l’époque, et j’étais frappé par la beauté du style et par la masse d’information qu’il apportait sur l’origine de l’Egypte antique, et par certains détails que l’on sait réel de nos jours par les progrès de la science. Par exemple, en Abraham 1 ; 24 Lorsque cette femme découvrit le pays, il était innondé. Or les travaux d’une équipe de géologues a démontré que la grande pyramide dite de Chéops, et le sphinx ont subi une érosion marine très importante, prouvant que ces monuments étaient dans l’eau voici des siècles. Remettant en cause bien des acquis sur la chronologie adoptée pour l’Egypte antique.  Or nous trouvons ce fait déjà dans le Livre d’Abraham, c’est assez extraordinaire.

 

 

Le Livre d’Abraham comporte 5 chapitres, sa portée est considérable par les informations qu’il contient, pour ne pas dire révolutionnaire concernant sa théologie. Ce livre est l’une des clefs, à mes yeux, de la compréhension profonde de la théologie de l’Eglise, et un complément très précieux aux Ecritures. Il a été justement incorporé dans le corpus de la Perle de Grand Prix.

 

Les deux premiers chapitres nous présentent l’histoire d’Abraham, avec  beaucoup plus de détails que dans la Bible.  Le chapitre 3 est l’un des plus fascinants qu’il soit de rencontrer dans un livre sacré, il est axé sur l’astronomie, et sur l’étoile Kolob qui a interpellé des générations de chercheurs et de Saints des Derniers Jours.  Le chapitre 4 et 5 sont complémentaires aux chapitres 1 et 2 de la Bible, ils traitent de la Création du Monde, et de nos premiers parents Adam et Eve.  L’importance de l’Ordre de la  Prêtrise y est mainte fois développée.

 

Abraham recherche les bénédictions de ses pères, la justice, il recherche la Prêtrise, comme il est dit en Abr. 1 ; 2 :

 et voyant qu'il y avait là davantage de bonheur, de paix et de repos pour moi, je recherchai les bénédictions des pères et le droit auquel je devais être ordonné pour administrer celles-ci; ayant moi-même été disciple de la justice, désirant aussi être possesseur d'une grande connaissance, être un meilleur disciple de la justice, posséder une plus grande connaissance, être le père de nombreuses nations, un prince de la paix, et désirant recevoir des instructions et garder les commandements de Dieu, je devins héritier légitime, Grand Prêtre, détenant le droit qui appartenait aux pères.

Et le verset 4 du

 Je recherchai ma désignation à la Prêtrise, selon le décret lancé par Dieu aux pères concernant la postérité

 

Le Livre d’Abraham nous apprend que le premier Pharaon lui-même dans l’établissement de son gouvernement, veut aussi suivre l’ordre de la Prêtrise. C’est un gouvernement patriarcal, mais il ne fait qu’imiter les règles de la Prêtrise, il ne possède pas la prêtrise. Pour la posséder pleinement, il faut rechercher la justice, être humble, se repentir sincèrement en face de la faute. Pharaon n’était pas de ce lignage qui donne droit à la Prêtrise, et très vite, il s’égara dans l’idolâtrie. Nous connaissons tous le prêtre idolâtre d’Elkena, tentant d’offrir Abraham à ses idoles, et l’Ange du Seigneur secourant le patriarche. Etant donné le temps imparti, je vais vous exposer ce qui parle à mon cœur le plus dans ce livre. Il s’agit de tout le chapitre 3 ayant trait à l’astronomie et à la cosmologie, qui nous donne des indications précieuses, et en relation avec le fac-similé n°2 que les anglo-saxons appellent l’hypocephalus.

 

Il est dit en Abr 3 ; 2  et 3Je vis les étoiles, je vis qu’elles étaient très grandes, et que l’une d’elles étaient tout près du trône de Dieu ; et il y en avait beaucoup de grandes qui en étaient proches. Et le Seigneur me dit : Ce sont celles qui gouvernent, et le nom de la grande est Kolob, parce qu’elle est près de moi, car je suis le Seigneur ton Dieu : j’ai placé celle-là pour gouverner toutes celles qui appartiennent au même-ordre que celle sur laquelle tu te tiens.

 

L’hypocephalus décrit ces choses, il est presque une carte stellaire montrant le chemin de Kolob, un de nos cantiques ne s’intitule pas « aller à Kolob ». Relisez mes sœurs et mes frères, les explications du fac-similé numéro 2, vous y découvrirez des mystères, des perles de Grand Prix dans la compréhension de Notre Père Céleste et de Notre Mère Céleste. Ces concepts peuvent étonner les gentils, pourtant ils sont pleins de vérité. La mention d’une étoile où résiderait le Seigneur, et des êtres célestes n’est pas nouvelle, c’est en fait, en droite ligne de ce que nous trouvons dans la Bible. Nous trouvons également la mention d’une planète qui s’appelle Arqâ, dans le livre de Jérémie chapitre 10 au verset 11.

 

Si la traduction française dit Les dieux qui n’ont point fait les cieux et la terre. Dans le texte original, cette phrase est rédigée en Araméen, et au lieu de terre, nous trouvons le nom propre Arqâ. Un terme qui désigne bien une planète différente de la terre et non notre planète. La mention de Kolob avec des indicateurs temporels dans le Livre d’Abraham, est tout à fait fascinante, et place le Livre d’Abraham comme une lumière pour mieux comprendre des passages obscurs comme dans le Livre de Jérémie.

 

La traduction des papyrus de Frère Joseph est si puissante,  qu’elle a inspirée les Saints pour leur édification personnelle, mais aussi, pour des réalisations artistiques, et mêmes littéraires. Je vous apporte mon témoignage personnel qu’a l’instar du Livre de Mormon, le Livre d’Abraham est vrai, qu’il peut vous  ouvrir des possibilités insoupçonnées, dans votre édification, aux côtés du Livre de Mormon. Qu’il contient des vérités si hautes, que certaines seront données qu’au temps fixé par le Seigneur, à partir de l’hypocephalus.  C’est indiqué dans chacun de nos triptyques.

 

La Perle de Grand Prix, ce n’est pas pour rien que nous l’appelons Perle de Grand Prix, elle contient de grands et hauts mystères, de belles vérités, qui ouvre à notre Foi des perspectives qui nous renforce et nous permettent de tenir la barre de fer de la vision de Léhi avec assurance. Car au loin dans les ténèbres brille Kolob qui est comme un phare de lumière pour chacun d’entre nous. Et cette lumière n’est autre que celle de Notre Père Céleste en puissance, trônant en gloire sur cette planète.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



19/05/2006
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