A la recherche d'indices paranormaux au Cimetière de Montmartre
Vitrail funéraire circa 1890 - Jésus Christ en majesté tenant le livre de la vie
Copyright 2007 photos Zarahemla Exploration Society/ERG
Des membres du Département P du Kolob Order se sont rendu le 25 Mars 2007 à 17h00 au cimetière de Montmartre dit également "du Nord" à Paris. Etaient présents : le Commandeur Adama, Marduk, Hathor, Agni, Horus, Arcturus qui nous a rejoint sur place, Zelph le Lamanite. Etaient excusés : Gabrielle, Thomas, Maat.
Nous avons recherché sur place des éléments d'une activité paranormale, comme il en existe autour du Mausolée Deminoff, mais nous n'avons rien trouvé de probant dans cette première approche. En revanche, nous avons trouvé une symbolique très riche sur les plans de l'architecture monumentale de certaines chapelles élevées en ces lieux. Et nous avons dressé une petite typologie de ces symboles, qui sera publié dans les archives du Département P, mais qui sera à disposition des chercheurs qui s'intéresse au sujet.
Ce cimetière est situé au pied de la butte Montmartre et il est surplombé par un magnifique pont métallique construit en 1888. Pour les amateurs de numérologie, la présence des 1"888" signifierait le chiffre des "vampires". Comme le "666" est celui de la bête par exemple, mais nous n'y voyons qu'un coïncidence bien sur. Le cimetière a été ouvert en 1825.
La typologie des symboles présents est très riche, notamment des symboles maçonniques, en voici quelques exemples :
Cette chapelle comporte un symbole bien connu de la Franc-Maçonnerie, et du Mormonisme : la ruche. C'est le symbole du travail et de l'industrie, de la société organisée et harmonieuse. 4 abeilles ont été représentées, 4 c'est le nombre qui renvoit à la terre. De part et d'autre, des rosiers fanés sans épine, elles attendent d'être fécondées par nos abeilles, qui sont ici le symbole de la vie prête à féconder les fleurs. Les fleurs sont ici l'âme et les abeilles porteuses du Saint Esprit dans cette symbolique funéraire.
Le compas, la règle, le fil à plomb, des instruments bien connu du Franc-Maçon. Mais ici il s'agit de la tombe d'un architecte dont l'appartenance à la Franc-Maçonnerie reste incertaine.
Les arbres présentent d'étranges formes, ici cela nous évoque un chandelier éclairant d'une lumière diaphane ces lieux d'éternité. Les anciens celtes disaient que l'âme des défuns s'incarne dans les arbres.
La chouette ici prend des allures fantastiques, dans sa symbolique elle représente la vision dans la nuit, l'âme qui perce les ténèbres. Arcturus voit dans ce symbole une trace de l'influence des anciennes croyances sur cet animal. La présence des visages renforce ce sentiment de "surnaturel". Ce monument est dédié à un "ancien de la compagnie des Indes" mais l'érosion empêche de lire le nom correctement.
Le même monument vu dans son ensemble
Détail d'un monument en bronze avec chouette, symbole ancien qui se retrouve
Détail d'une des deux créatures mythologiques ornant de part et d'autre le même monument, remarquez la coiffure composée par des serpents, et le collier composé de scarabés égyptiens. La mode égyptianisante en vogue au XIXe s, suite à la campagne de Bonaparte en Egypte se reconnaît ici.
Vitrail funéraire - Vierge à l'enfant circa 1880
Vue d'ensemble du même vitrail
Sur ce blason de famille, la présence du Cerf, nous renvoie à Saint Hubert et plus loin dans le temps, à Cernunos. C'est un très bel exemple de l'Héraldique qui est présenté ici.
Une très belle représentation d'une scène de l'Evangile, "la descente de croix". Circa 1880. A l'époque, les chapelles funéraires s'ornaient de scènes de l'Evangile, évoquant la résurrection, la victoire sur la mort.
Suite dans la seconde partie de l'article.