Christiane Piens - Les OVNI du passé : Le papyrus Tulli
Les ovni du passé
Par
Christiane Piens
Nous livrons ici quelques extraits d’un ouvrage devenu quasiment introuvable, très intéressant dans la mesure où il mets parfaitement en évidence, avec sérieux, l’ancienneté du phénomène des OVNIs. Ce livre avait été publié par les Editions Marabout, en format poche, en 1977 et était dédié à l’ufologue René Ollier tragiquement disparu en 1975
Une légende nommée papyrus Tulli
Ce document extraordinaire relate-t-il, lui, une observation d’OVNI en Egypte, sous le règne de Toutmès III (1501-1448 av. J.-C.) pendant la XVIIIe dynastie ? Alberto Tulli, égyptologue, aurait retrouvé ce papyrus chez un antiquaire du Caire en 1934. A la mort du professeur Tulli, ses collections seraient passées en possession de son frère, Monsignor Gustavo Tulli, prêtre au palais de Latran. A la mort de ce dernier, leur trace se perd. En 1953, l’actualité s’empara du papyrus Tulli par l’intermédiaire de Rachelwitz de la Société Fortéenne (fondée par les adeptes de Charles Fort, grand rescenseur de faits maudits). Le texte que nos avons lu et qui est supposé être la traduction du papyrus est précisément le suivant : « Au cours du troisième mois d’hiver, dans l’année vingt-deux, à la sixième heure du jour, les scribes de la Maison de Vie virent un cercle de feu dans le ciel… Il n’avait pas de tête et le souffle de sa gueule avait une odeur immonde. Son corps avait la longueur d’une baguette et sa largeur aussi. Le cœur des scribes était rempli de terreur et de confusion à ce spectacle et ils se jetèrent à plat ventre…et ils en rendirent compte au pharaon. Sa Majesté ordonna… a été examiné… et il médita sur ce qui était arrivé et qui fut enregistré sur des papyrus à la Maison de Vie. Après que quelques jours se furent écoulés, ces choses devinrent plus nombreuses dans le ciel. Ils étincelaient plus que le soleil, jusqu’aux limites des quatre piliers du ciel… Toute-puissante était la position de ces cercles de feu dans le ciel. L’armée regarda avec pharaon au milieu. C’était après le souper. Puis les cercles feu montèrent plus haut dans le ciel vers le sud…des poissons et des oiseaux tombèrent des cieux. Ce fut une merveille inconnue depuis la fondation de ce pays. Et pharaon fit venir de l’encens afin de faire la paix sur Terre… Et ce qui est arrivé, pharaon ordonna de l’écrire dans les annales de la Maison de Vie… afin qu’on s’en souvienne à jamais… »
Nous pourrions nous féliciter d’avoir eu connaissance de ce texte et nous laisser dire qu’il y va là d’un témoignage unique… Mais nous savons aussi que les conclusions hâtives ne sont pas les plus satisfaisantes ! Il a fallu nous renseigner auprès d’un égyptologue des Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Belgique et lui soumettre une copie de papyrus publiée dans une revue sans aucun commentaire, dans le plus grand anonymat. Nous lui avons simplement signalé qu’il pouvait s’agir d’un papyrus datant de la XVIIIe dynastie. Il nous a répondu qu’il s’agissait d’un texte tellement défectueux, que la plus grande partie des signes étaient devenue méconnaissable et que ceux qui ne l’étaient pas ne formaient pas d’ensemble cohérent. Il nous a été assuré, après communication du texte de la traduction, que ce genre d’inscriptions ne se trouve jamais sur des papyrus et qu’en outre jamais les heures n’y étaient indiquées.
Le doute est-il permis ?
Le Dr. E.U. Condon, dans son célébrissime rapport, met en évidence l’analogie entre la vision d’Ezéchiel et le papyrus Tulli. Est-elle fortuite ? Par l’intermédiaire du Dr Ramberg, conseiller scientifique de l’ambassade des Etats-Unis à Rome, le Dr Condon nous apprend que le professeur Tulli n’était qu’un amateur ( !), tout comme le prince de Rachelwitz. Ils n’arrivèrent jamais à remettre la main sur le manuscrit et ce dernier fait semble un argument de taille en faveur des sceptiques.
La S.I.T.U. nous a transmis une photocopie d’un article de Doubt et nous avons ainsi appris que le professeur Tulli (qui était réellement égyptologue) laissa le papyrus non traduit et que ce fut son frère Gustavo Tulli qui le transmit au prince de Rachelwitz. Celui-ci en établit la traduction que nous connaissons.
Résumons-nous : selon le Dr. Condon, le professeur Tulli n’était qu’un amateur. C’est faux. Si le précieux original n’a jamais existé, il a disparu et ce sont les fautes de la transcription qui auraient rendu le texte presque illisible. Pour accréditer le papyrus Tulli, trop d’éléments font défaut. C’est dire qu’ici la porte du doute n’est pas grande ouverte…
Le Papyrus Tulli décrivant peut être une observation d’OVNIs avec phénomènes connexes.