Pleubian presqu'il sauvage

PLEUBIAN PRESQU’IL SAUVAGE

 

PAR

 

Pytheas

 

 

Un peu de poésie extraite de « la Victoire sur le Mal » de Henri Durville, que je veux vous faire partager, car cette région j’y suis né et me rappelle des souvenirs.

 

Cette côte bretonne, le bord de la mer est fait de magnifiques rochers qui dominent de toute leur immense taille l’horizon mouvant du ciel et de l’eau. De place en place, il s’ouvre, sur des plages de sable fin, des anses que ces roches délimitent de leurs lignes puissantes et sévères et qui paraissent  encore plus douces de se trouver protégées par ces géants de granit qui ont résisté aux assauts du temps. Ailleurs, beaucoup plus au Nord, le roc disparaît. C’est la falaise taillée à pic dans la craie. Sa puissante silhouette se dresse verticalement à grande hauteur, contre la mer et l’œil de celui qui rentre du large considère avec admiration cette masse blanche qui lui sert de point de repère pour reconnaître le port. Tous deux, le roc et la falaise, semblent une barrière infranchissable. Le roc est là depuis l’éternité du temps. Sa masse formidable s’impose à l’esprit autant qu’au regard. Il semble contemporain des plus lointains déluges et le fait d’avoir lutté contre tant de forces déchaînées nous le fait voir capable de résister encore à n’importe quels assauts.

 

Mais la falaise est moins puissante. Elles semble, superbe, défier les flots, mais ceux-ci chaque jour en sapent un peu la base. Les vagues, sans cesse, poursuivent leur œuvre patiente. Et un jour, sous une ruée plus forte et même sans cause apparente, le géant s’écroule.

 

 



20/03/2007
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