Véhicules fantômes - L'affaire de l'accident du Tay Bridge 28 décembre 1879

 (Fantômes et lieux hantés – Ed. Hachette1980)

 

VEHICULES FANTÔMES

 

 

Depuis toujours et sur toutes les voies du  monde, des gens ont prétendu avoir vu des spectres. Autrefois cavaliers et voitures tirées par des chevaux. Les apparitions sont de nos jours, des automobiles, des trains ou des véhicules mystérieux. Certains de ces véhicules seraient-ils à mettre en relation avec certains véhicules observés près d’OVNIs dans d’autres affaires ?

 

Les moyens de transport, avec les risques d’accident qu’ils comportent, seraient propices aux fantômes. Une mort violente ou prématurée favoriserait en effet leur apparition.

 

En Angleterre, on a observé un cycliste fantôme sur un « grand bi », provoquant quelques affolements parmi les témoins. Il roulerait sur de petites routes au crépuscule, heurtant tout ce qu’il croise.

 

 

Gravure représentant une course de Grand Bi

 

A Weybridge en Angleterre, chaque fois qu’un orage éclate, ont aperçoit un avion biplan. Celui-ci serait l’avion d’un pilote qui trouva la mort en 1935, au-dessus de cette ville, au cours d’un orage.

 

Sir Thomas Bouch, ingénieur concepteur du Tay Bridge,  reçoit un télégramme Le 28 décembre 1879, qui l’informe que le pont ferroviaire sur le fleuve Tay, en Ecosse, fut démoli par une violente tempête. Sa section médiane arrachée fit place à un trou béant.

 

Sur cette photo d'époque on voit bien l'effondrement du pont cerclé en vert.

 

Le train de nuit Edimbourg-Dundee fut précipité dans le fleuve. Cet ouragan fut violent, un navire enregistra ce soir là un vent de force 11, et on mesura des rafales à 112 km/H. Il n’y avait eu aucun rescapté, il y eut 80 morts. Peu après l’accident des rumeurs commencèrent à circuler. On disait que le pont était hanté par les victimes. Il fut reconstruit et remis en service en 1887, mais cela n’arrêta apparemment pas les fantômes. Des années après la catastrophe, un certain Smith crut voir passé le train à vapeur sur le pont. Toutes lumières allumées, il filait dans un silence total et disparut au milieu du pont. Mr Smith fut intrigué. Renseignements pris, sa curiosité augmenta : aucun train en effet, n’avait prévu à l’heure où il l’avait vu. Or ce train (s’agissait-il d’un train fantôme ?) lui était apparu un 28 décembre, date anniversaire de l’accident…

 

Voici la reconstitution des faits :

 

En Écosse, les trains ne circulaient presque pas le dimanche. Celui qui prit le départ de Burntisland à 17 h 20, était le service retour du train courrier. Il était composé de cinq voitures et d'un fourgon, tous de petites tailles. Le train aborda le pont, le mécanicien vérifia la position du levier d'aiguillage précédant le pont et le convoi s'engagea lentement sur l'ouvrage. Sur place, l'aiguilleur vit les lanternes rouges du dernier wagon se fondre dans l'obscurité, puis rebroussa chemin vers sa cabine. Le vent était si fort qu'il ne put marcher normalement, il se mit à quatre pattes pour parcourir l'espace qui le séparait de son abri. Il transmit le signal "de train engagé sur la voie" à son collègue de Dundee.  L'ouragan est maintenant à son paroxysme, le vent se déchaîne et soulève violemment l'écume dans cette nuit dégagée de nuages et qui permet aux quelques riverains attirés par la sensation impressionnante d'un ouragan déchaîné, de se rendre compte que quelque chose d'anormal se passait.

En haut wagon restant encastré dans le pont. En bas, la chute du train fut terrible, photo d'époque montrant la gravité de l'accident et des dégâts.

 

 Brutalement, les lumières du train disparurent et la silhouette des poutres du pont avait fait place au vide. Il n'y a qu'une explication : le pont vient de s'effondrer. Sur la rive, l'émoi va grandissant et pourtant, deux valeureux employés des chemins de fer essayent de se déplacer sur le pont, à leur retour le constat est sans équivoque: "le pont du Tay s'est effectivement effondré".

 

Aussitôt, un ferry tenta de quadriller la zone. On ne retrouva aucun survivant. Dès le lendemain, à la faveur du calme, on put mesurer l'ampleur des dégâts. Toute la charpente des hautes poutres avait disparu. Les poutres du pilier 28 au pilier 41 étaient tombées dans le Tay.

Les secours après l'accident, lithographie d'époque

 

Elles avaient été totalement ou partiellement arrachées.  Des scaphandriers les retrouvèrent au fond de l'eau couchées à côté du train. De cet amas de ferraille, seule la locomotive et quatre wagons n'étaient pas trop endommagées. Par contre le reste était réduit en pièces. A partir d'Avril 1880, des travaux furent entrepris pour récupérer la locomotive et certaines pièces du pont, elle fut réparée et reprit du service jusqu'en 1907.

 

Commentaire d’Adama :

 

Cela démontre que le phénomène de hantise observé par Smith, quelques années plus tard, est une véritable « mémoire visuelle » de l’accident, comme une sorte d’image enregistrée par un mécanisme subtil, sur le lieu de l’accident. Camille Flammarion avait déjà parlé d’enregistrement d’images dans les murs d’une maison, qui ensuite, les restituées de manière inconnue. Nous sommes en face du même phénomène, et la problématique consiste à comprendre comment ? Image indépendante de l’objet lui-même, puisque la locomotive fut réparée et repris du service jusqu’en 1907, soit pendant 28 ans sur la même ligne. Cela signifie que l’apparition fantomatique du train, est indépendante du train lui-même, matériellement parlant.


Cela me rappelle que ce disait Joseph Smith le fondateur du Mormonisme, expliquant que toutes choses dans la création avait une réalité spirituelle et matérielle, mais que la réalité spirituelle était la première. Est-ce que c’est l’image spirituelle, indépendante de l’image matérielle qu’observa ce témoin ? C’est une  piste de recherche intéressante.

 

 

 

 

 

 

 



18/09/2006
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