Wicca La Forêt temple naturel et présentation des Wiccans
LA FORÊT TEMPLE MAGIQUE
La forêt garde de nos jours un attrait certain pour nombre de personnes, évoquant des lieux encore « naturels », où l'homme peut vivre en harmonie avec la Nature. Pour les gens du Moyen-Âge, il s'agit du sanctuaire des êtres de féerie, des prophètes comme Merlin, mais aussi de brigands. Dans le monde celte et gallo-romain, la forêt est un temple où habite les nymphes dans les rivières et les lacs, les esprits, les êtres surnaturels, elle est alors vénérée.
Les Petits Peuples que certains d'entre nous affectionnent, elfes, sylphes, sotrés, korrigans, poulpiquets, forment une population aux mœurs énigmatiques, tantôt malicieuse et tantôt bienveillante, vivant pour certains d'entre eux sous la terre et veillant les trésors oubliés. Ont-ils survécus aux temps anciens ? où l'on croyait aux dieux et au monde de Magonia.
En un temps où les branches hantées des bois étaient sacrées.
D'un point de vu rationnel, ils représentent l'émanation de la nature et expriment par leur joie exubérante une sorte d'exorcisme de la peur de l'homme, face au caractère sombre de la forêt. A l'opposé de cette opinion, existe des témoignages étranges, parfois émanant d'autorités, prêtres ou médecins, témoignant avoir observé des créatures étranges, qui dans une forêt, qui au bord d'une route forestière… Quel crédit accorder à de tels cas ? Nous en citerons deux qui illustre parfaitement une réalité étrange…
En 1976, le docteur Elisabeth Kübler-Ross se dirigeait vers Afton (Virginie, U.S.A.), en compagnie de son mari médecin également et de leurs enfants. Une femme arrête le véhicule de la famille, elle avait besoin d'aide, ils sont invités dans la maison de l'inconnue, dans une pièce un bouquet de fleurs, « regardez bien » lance la femme. Quelle n'est pas la stupeur d'Elisabeth ! Elle voit une fée sous la forme d'une minuscule jeune fille d'une dizaine de centimètres de haut. Elle voltige doucement avec ses fines ailes translucides, son visage est rayonnant de beauté et son expression est celui d'un sourire. Alors la propriétaire des lieux l'entraînent dans le jardin, et le Dr. Elisabeth Kübler-Ross reste interdite, devant elle des Fées dans les allées, des Sylphes et des Ondines sont perchées dans les fleurs et les arbres. Le docteur prendra un cliché où figureront ces êtres censés n'exister que dans l'imagination des conteurs ! Elle gardera secrète cette aventure, même sa famille ne fut pas mise au courant, aujourd'hui à 78 ans, psychiatre mondialement connue, elle a décidée de lever le voile, ne craignant plus aucune censure de son milieu scientifique. Cette affaire ressemble à celle de Contingley qui se déroula en 1917 et relaté dans le numéro 2 de Graal. Ces affaires ne se passent-elles qu'en pays anglo-saxons ? Que néni : aux alentours du 20 avril 1945, un abbé devait faire une rencontre des plus exotiques. Alors qu'il était occupé à la cueillette de champignons, aux alentours du chemin qui relie Renève (Côte d'Or) à Poyans (Haut-Saône), il vit soudain un étonnant petit personnage de 15 à 17 cm de haut passer tout près de lui, complètement apeuré et essoufflé. Le « lutin » avait les proportions exactes d'un être humain et il était vêtu d'une sorte de combinaison bordeaux. Aucun mot ne fut échangé, le prêtre et l'humanoïde se dévisagèrent pendant quelques brefs instants. Puis dans le silence le plus total, la créature disparut dans un taillis proche et l'abbé ne put la retrouver.
Le curé regretta amèrement de n'avoir pu capturer ce représentant du Petit Peuple.
A noter la similitude troublante avec les observations d'humanoïdes appelés « short grey » par les ufologues. La forêt n'est pas le lieu de la seule manifestation des elfes et autres petits êtres, quelquefois il s'y produit de véritables théophanies, mais sous nos latitudes point de buissons ardents… Dieu prend l'apparence d'un cerf ou d'une biche, entre les bois du cerf une croix de lumière. Ainsi le Créateur affirme sa présence en un lieu que les hommes pensaient habité par le Diable. Il faut signaler que le cerf divin est également présent dans le panthéon gaulois sous la forme du dieu Cernunos. Ce dernier est toujours représenté assis en tailleur, accompagné quelquefois d'un serpent à tête de bélier. Il symbolise le renouveau des forces de la nature. Le serpent qui est à ses côtés est un emblème du monde des morts. Cernunos signifie en gaulois « le cornu ». Une corporation de bateliers gallo-romains de Lutèce (Paris) l'avaient pour enseigne. Il n'est pas étonnant que l'Eglise chrétienne l'ait identifié à Satan.
A B
A = Représentation antique de Cernunos accompagné du serpent.
B = La vision de Saint Hubert : le cerf à la croix d'or, le Christ Roi de la Forêt se supplante Cernunos.
La fin de Cernunos ce passa au VIIIe s, lorsque le seigneur Hubert chassa un jour de vendredi saint, dans la forêt des Ardennes. Il allait tuer un cerf quant tout à coup il fut saisi par sa majesté, entre ses bois flamboyait une croix d'or, il reconnu une manifestation du Seigneur en cet animal. Suite à cette vision, il vécut retiré dans la vaste forêt, apprivoisant et s'occupant avec amour des animaux. Il mourut en 727 devenu évêque de Liège.
Dans la matière de Bretagne, la vision du Cerf Blanc conduit au Saint-Graal.
Pour conclure cet article, voici quelques propriétés symboliques des différentes essences rencontrées dans nos bois, selon les gaulois et les croyances médiévales :
Acacia : arbuste pratiquement imputrescible qui est aux plantes ce qu'est l'or pour les métaux. Il est le symbole de la renaissance et de l'immortalité.
Bouleau : Symbole de la jeune fille pubère, les Gaulois en faisaient des torches pour les mariages.
Buis : Symbole d'immortalité pour les Gaulois et pour les Chrétiens. Pour placer un foyer sous la protection du Christ, faire bénir un rameau de buis à la fête des rameaux et le placer sur un crucifix.
Chêne : Arbre de la connaissance et de la justice.
Coudrier : Arbre de la fertilité chez les Germains, arbre de la connaissance et de la divination chez les Celtes. La baguette druidique est en coudrier avec un serpent sculpté sur son écorce. C'est du même bois qu'est constituée la baguette des sourciers. Les baguette des sorciers de village sont en coudrier et ce bois à en outre la faculté d'éloigner les démons d'un lieu donné.
Cyprès : Arbre de la vie éternelle chez les Chrétiens de la fin de l'Empire Romain.
Frêne : Symbole du jeune homme pubère, arbre cosmogonique des Germains.
Genêt : Au moyen âge il est le symbole de la fonction royale, la famille des Plantagenêts affirmait tenir sa légitimité d'une licorne sortie d'un genêt. Sa fleur serait à l'origine de la fleur de lys.
Guis : Figure l'immortalité, la vigueur, la régénération physique. Il entrait dans la composition de nombreuses potions.
Laurier : Consacré à Apollon, symbole de la gloire éternelle et de la victoire.
Olivier : Dans les cultures judéo-chrétiennes symbole de la paix. Chez les Hellènes, emblème d'Athéna. En Islam, symbolise l'axe du monde rappelant la place du Prophète.
Peuplier : La double couleur de ses feuilles rappelle la dualité de tout être. Il représente également le passé.
Pommier : Un autre arbre de la connaissance pour les Celtes, pour mieux assurer le christianisme en gaule, les prêtres en feront l'arbre de la connaissance du jardin d'Eden du récit de la Genèse dans la Bible.
Saule : Représente l'être humain à un âge inspirant le respect.
Tilleul : Symbole d'amitié et de fidélité. En 1792,il est le symbole de la Liberté, planté sur les places des villages.
Il existait dans les forêts gauloises des espaces sacrés nommés nemeton. Peuplés de chênes et de chênes rouvre sur lesquels les druides cueillaient le gui au mois de Novembre. L'historien latin Pline l'Ancien dans Histoire Naturelle écrit :
« Les druides n'ont rien de plus sacré que le gui, du moins celui du chêne rouvre… C'est un fait qu'ils pensent que tout ce qui pousse sur ces chênes est d'origine céleste et que c'est le signe que l'arbre a été choisi par le dieu lui-même. »
J'invite chacun d'entre nous à se rendre de temps à autre dans ce lieu magique qu'est une forêt. Lieu encore vierge en certaine régions de l'homme contemporain, où nous nous retrouvons comme dans un face à face avec le Créateur et sa création. Une sensation de vertige s'empare alors de nous, pour nous faire ressentir l'infini d'un monde merveilleux. Quel merveilleux spectacle végétal, animal et parfois féerique s'offre à nous !
ADAMA
LA WICCA
La Wicca peut se définir comme un art de vivre en harmonie avec la nature et les énergies spirituelles autour de nous. C'est une tradition ancestrale, initiatique et magique. Elle est fondée sur la vénération du monde naturel, du respect sacré des cycles de la Terre, des astres, et de la Lune en particulier.
Chaque Wiccan est libre, ont peut être Wiccan et Juifs, Chrétien ou autre. La Wicca place la femme au centre de ses préoccupations religieuses, pour une branche de ce mouvement informel et libre, il est dit que la Femme détenait alors dans les temps anciens le pouvoir philosophique, politique et religieux. Puis vint les invasions doriennes, et avec elles la fin du pouvoir féminin qui se réfugia alors chez certaines femmes. Elles s'appelaient dans le monde classique prêtresses…
Puis vint la fin de l'Empire Romain et avec lui beaucoup de traditions qui avaient survécues furent pratiquement perdues. Et la jeune religion chrétienne au sein de l'Eglise catholique, commença une chasse aux sorcières afin d'éliminer l'ancienne connaissance.
Cette connaissance résidait dans l'art des plantes, de concocter des médicaments pour soulager les gens, dans l'art d'interpréter les astres, dans celui de savoir lire au delà de l'écriture et de voir au delà des sens. Les sorcières étaient en fait des femmes détentrices de savoir et de connaissance, venant de la plus haute Antiquité. Elles furent ridiculisées en des caricatures odieuses. C'étaient toujours de jeunes et jolies jeunes femmes, et non de vieilles femmes avec une verrue sur le nez comme le représente les images d'Epinal.
De nos jours la Wicca représente le mouvement le plus grand de cette époque, de retour aux traditions ancestrales. Popularisée même dans une série « Charmed », où chaque Wiccan peut reconnaître la rune du bonheur qui apparaît dans le générique du feuilleton et sur le livre des ombres des sœurs Halliwell.
Chaque Wiccan peut s'initier lui-même à la Wicca chez lui, il existe différents rituels, en voici un à titre d'exemple :
Rituel d'initiation à la Wicca
Choisissez un jour que vous ressentez particulièrement bien, et si vous le pouvez, choisissez un lieu retiré dans la Nature, sous le soleil et la lune. Si vous ne pouvez pas, vous pouvez accomplir ce rituel chez vous.
Avec un athamé (couteau rituel), délimitez un cercle dans l'air, en le visualisant mentalement. Il sera votre espace sacré pour le temps du rite. Il s'agit d'une véritable sphère d'énergie que vous allez pouvoir créer, qui va vous protéger des mauvaises influences, et vous isoler du monde profane.
Puis marquez avec une corde, ou placez des objets pour délimiter son contour sur le sol. Par exemple des fleurs en saison de printemps et en été, ou des aiguilles de pins en hiver. Vous pouvez aussi utiliser des coquillages, des pierres, ou même des lames du tarot.
Plan du cercle et de l'autel Wicca
Vous matérialisez les quatre points cardinaux et les 4 éléments par 4 bougies.
Une fois cela fait, vous placez devant vous une bougie rouge et blanche, correspondant au dieu et à la déesse de votre cœur. Puis vous placez une image de la déesse et du dieu devant vous.
Suggestion d'Autel Wicca
Dans un calice de l'eau lustrale, qui aura été baignée par les rayons de la lune pendant une nuit entière la veille. Puis vous buvez ce calice à la moitié en disant ce texte :
Ô déesse Mère,
Ô dieu Père,
Réponses de tous les mystères présents et à venir ;
En ce lieu de pouvoir, je m'ouvre
A votre Essence.
En ce lieu et à cette heure, me voici transformé ;
Dorénavant, je suivrais la voie de la Wicca,
Je me consacre à vous, Déesse Mère et Dieu Père.
Vous marquez une pose de quelque seconde, vous buvez la seconde partie et vous dites :
J'aspire vos énergies dans mon corps, où elles se mêlent,
Se fusionnent aux miennes,
Que je puisse voir le divin dans la nature,
La nature dans le divin et
Le divin en moi et en tout chose.
Ô grande Déesse,
Ô grand Dieu,
Unissez moi à votre essence (à dire 3 fois de suite).
Puis restez dans le silence quelques instants, la cérémonie est achevée.
La Wicca est un peu similaire dans sa manière d'être approché à une forme de Bouddhisme, ont peut être bouddhiste et membre d'une religion, c'est un peu semblable pour la Wicca. Bien sur les religions défendront ces choses, mais il faut savoir que la Wicca est un mouvement important, et qu'en cela il faut le comprendre et l'étudier.
A gauche symbole de la déesse et à droite du dieu
La Wicca véhicule des concepts très en avance sur son temps, comme le féminisme ou l'écologie.
LA LUNE
La Lune associée à Diane aux cornes d'argent ou encore à d'autres déesses, est un élément important de la magie. Elle est une puissance fertilisante d'une efficacité tout à fait impressionnante. Elle fait germer les semences et pousser les plantes, mais son pouvoir ne s'arrête pas là car, sans elle, les animaux ne pourraient avoir de petits et les femmes d'enfants. Chez certains peuples, le soleil apparait comme une puissance destructrice, et la Lune comme une puissance de vie. Dans les vieilles croyances, il était dit que capturer un lapin dans un cimetière à la pleine lune, afin de faire avec sa patte une amulette, constitué alors un puissant talisman. Pourquoi un pied de lapin? Parce que à la pleine lune, les marques que l'on voit sur sa face sont appelées "l'empreinte du lièvre", et cela dans différentes civilisations, aussi bien au Tibet, en Chine, à Ceylan, en Afrique qu'aux Amériques, c'est très intéressant, et démontre une unité de l'ancienne religion avant la constitution de nos cultures modernes. La Wicca était donc bien réparties comme ancienne religion sur le monde, des exemples de ce type, nous en avons des dizaines. De même la tradition du "lapin de pâques" contient un symbole lunaire. A l'origine il s'agissait d'une fête de la lune, ayant trait à la résurrection de l'Homme (tant femme ou homme) Lune ou du Héros Lune avant l'aube du christianisme! Pour les Anciens et les peuples dits primitifs, la Lune est le symbole de la femme dans son essence par opposition à l'essence masculine.
Des articles d'études Wicca, sont disponibles sur le site, le premier est sur Vénus et la Wicca, rubrique "études Wicca".
Image symbolique de la Wiccan