Livre : Traduction Corso - Le jour après Roswell k)

18 – Star Wars

Au printemps 1962, le Général Trudeau dit à Corso son intention de partir à la retraite. Il ne serait pas le commandant des forces US au Vietnam, lui avait-on dit.

Tous ceux qui le connaissaient, le respectaient ou le craignaient.

« Il n'y aura plus d'autres Pork Chop Hill » dit-il quand il apprit que le Général Maxwell Taylor, avec le support de l'Armée, était passé au-dessus de lui pour le commandement du Sud-Vietnam.

Cela voulait dire que c'était son dernier commandement et qu'il se retirerait comme Lieutenant Général.

« Nous gagnerions si nous étions là-bas, Général » dit Corso avec fureur, « vous et moi savons ce que nous avons appris en Corée. »

Peut-être que le Général vit le visage de Corso rougir parce qu'il dit « Non, nous irions probablement en cour martiale à cause de ce que nous avons appris en Corée. Pensez à ce qu'ils nous auraient fait si nous avions gagné la guerre ».

Puis il rigola, « nous aurions fait passer les Communistes comme mauvais. Vous savez bien que vous ne pouvez pas le faire ».

Le Général faisait ses 'adieux' et commençait à compter les jours qui lui permettrait de changer son uniforme contre des vêtements civils. Il avait commandé les R&D pendant 6 ans. Bien que le Général ne commente pas explicitement les faits incroyables qu'ils avaient découverts dans le dossier de Roswell, parce qu'il estimait que ce n'était qu'une partie de son travail, il en plaisanta, de temps en temps, avec son vieil ami, le sénateur Strom Thurmond.

Plus d'une fois, Corso trouva le sénateur et le Général assis dans le divan du Général qui le regardaient alors qu'il entrait.

« Dans quelles sinistres histoires pensez vous que Phil se trouve ? » disait le sénateur Thurmond en dissimulant à peine son sourire.

« Vous étiez dans votre dossier de vieilleries ? » répondait le Général.

« J'espère que vous savez lire l'avenir » dit le sénateur Thurmond, « avec ce que vous lisez, vous pouvez tout prédire. »

« Juste en me comportant comme un bon officier de Renseignement » répondit Corso, « mon travail est de lire les renseignements et d'en faire des analyses. »

« Hé bien, ils ne vous ont pas encore rendu fou » dit le Sénateur  et tout le monde dans la pièce savait ce que « ils » voulaient dire même s'ils n'étaient pas autorisés à parler de « ils » en public.

Corso préparait ses dossiers pour le Général Beech, le nouveau chef des R&D, tout en sachant qu'il préparait sa propre retraite qui viendrait à la fin de 1962.

Donc il devait se préparer à devenir silencieux à propos de Roswell tout en préparant le maximum de projets dans les 6 mois restants. Corso et son nouveau patron avaient un accord tacite de ne rien diffuser sur Roswell et sur les dossiers.

À la fin de l'été 1962, d'encombrants rapports circulaient à Washington à propos de cargos Russes entrant dans les eaux Cubaines. Le trafic était intense mais les Gens du Renseignement ne savaient pas ce qui ce passait.

La CIA était complètement muette. Quelle qu'en soit la raison, la CIA devait minimiser la chose parce que l'administration de Kennedy ne voulait pas de confrontation avec l'Union Soviétique.

Qu'est ce que c'était ? Pourquoi les Russes amassaient ils des troupes là-bas ? Étaient-ce des exercices militaires ? La réponse vint avec une série de photographies de surveillances, prisent par avion espion, que Corso put voir grâce à des amis à l'intérieur du Pentagone. Sur ces photos, on pouvait y voir des missiles balistiques Soviétiques qui pouvaient atteindre Washington en quelques minutes.

Malgré ces photos, l'Armée n'avait rien à dire, pas plus que l'US Air Force ou que la Navy.

Quelqu'un devait mettre à jour tout ceci et donc Corso appela un de ses amis, le sénateur de New-York, Kenneth Keating, et lui demanda ce qu'il savait.

« Que voulez vous dire par missiles, mon Colonel ? » dit-il, « quels missiles ? Où ? »

C'était en Octobre 1962.

« À Cuba,  Sénateur » dit Corso, « ils se tiennent à Cuba en attendant d'être déployés sur des lanceurs. Vous ne le savez pas ? »

La vérité est que le sénateur Keating n'en savait rien, pas plus que le député Mike Feighan, que Corso appela aussi.

« Ces informations viennent de nos meilleures sources » leur dit Corso, « J'ai pu voir les missiles moi-même. Je sais à quoi ils ressemblent. Ce n'est pas une simple photo mais toute une série qui suit depuis des semaines les cargos Soviétiques. »

Le sénateur Keating demanda à Corso si le Président Kennedy était au courant de l'existence de ces missiles. Mais Corso lui répondit qu'il n'avait pas les moyens de le savoir. Pour Corso, il était clair que l'Administration essayait de garder les informations à l'écart du Public, ainsi ni les Soviétiques et ni les Cubains ne seraient embarrassés.

Corso savait aussi qu'il prenait un grand risque en en parlant au sénateur Kealing et au député Feighan. Il faisait fuir des informations militaires.

Un des vieux amis de Corso, dans la presse de Washington était Paul Scott. Ses articles apparaissaient dans le « Boston Globe » et le « Washington post ». Si Corso lui donnait son histoire, elle serait diffusée dans le Globe et le Post en même temps, obligeant le Président à faire face et l'obligeant à prendre des décisions.

Corso n'aimait pas ça, mais il n'y avait pas d'autres moyens. Donc lui, Keating et Feighan coordonnèrent une stratégie.

Corso appela Scott et lui dit qu'il avait vu quelques photos. Ils se rencontrèrent et Corso lui décrivit les copies de photos qu'il avait vues et lui expliqua, sans révéler quoi que ce soit de classifié, leur méthode de surveillance, comment les photos avaient été prises, pourquoi elles étaient authentiques et surtout ce qu'elles voulaient dire.

« Vous comprenez que j'ai vu ces cylindres » lui dit Corso, en dessinant sur un bloc-note de fins cylindres. « Ce sont des missiles balistiques qui peuvent toucher Washington, New-York, ou Boston 15 minutes après le lancement. Nous ne pourrons détecter ces bébés que lorsqu'ils seront en dessous de l'orbite et en descente. Ils nous laissent, à peu près, 5 minutes pour nous cacher sous nos bureaux. Mais avec des têtes nucléaires, toute personne se trouvant proche du lieu de détonations ne sera pas protégée. »

« Pourquoi les Cubains voudraient-ils entrer en Guerre avec les USA ? » demanda Scott.

« Ce n'est pas les Cubains » répondit Corso, « ce sont les Soviétiques. Ils ont le contrôle complet. Ils ont leurs propres troupes sur l'île et ils vont nous menacer d'un lancement si, nous ou quelqu'un d'autre, essayons d'expulser Castro. »

« Pourquoi me dites vous cela ? » demanda Scott.

« Parce que » dit Corso, « le Président est au courant mais ne fera rien du tout. »

Le journaliste était choqué. Il se doutait que Kennedy voulait éviter toute confrontation jusqu'à son second mandat mais c'était une complète capitulation. Il dit : « Il ne peut pas laisser faire ça ».

« Bien sûr que, oui ! il le peut » dit Corso, « si nous ne sortons pas l'histoire, il laissera passer. Le Président s'est mis la tête dans le sable en espérant que personne ne viendrait le déranger. Vous devez mettre cette histoire dans le Globe afin de l'obliger à faire face à tout ça. Alors les Soviétiques sauront que Kennedy sait et ça créera un désordre total. »

« Mais si ça déclenchait une guerre ? » demanda Scott.

« Au-dessus de Cuba ?  Écoutez, même le propre peuple de Khrouchtchev n'est pas prêt à sacrifier Moscou pour La Havane. » répondit Corso « C'est un stratagème Russe ».

L'histoire apparut dans le Boston Globe et le Washington Post dans les jours qui suivirent, forçant le Président à revenir à Washington pour se confronter à la crise.

Avec sagesse, le Président Kennedy ne décida pas l'invasion de Cuba. Leur blocus de Cuba humilia Nikita Khrouchtchev et son stratagème échoua. Kennedy fut un héros.

Si la Guerre froide semblait complexe et chaotique au début des années 60, imaginez ce que cela devait être lorsque vous deviez faire face à une autre Guerre Froide, ou la « vraie » Guerre Froide contre les Extraterrestres, comme le disaient certains.

C'était comme si un éléphant se trouvait dans une pièce, tout le monde le voyait mais chacun l'ignorait et sa présence était si imposante que vous deviez marcher autour. Ses balancements de trompe étaient si forts que vous deviez vous baisser lorsqu'elle passait au-dessus de votre tête. Vous deviez faire attention à ce que le gros éléphant ne vous marche pas sur les pieds et vous deviez faire attention à ne pas vous tenir trop prêt de son arrière train pour ne pas être enterré avec ce qui pouvait en sortir.

Les mains de l'Armée étaient liées par la censure et par le refus du Gouvernement à laisser les Militaires gérer la menace Extraterrestre avec leurs propres ressources.

Mais plus d'un membre du Congrès était au courant de l'immense maquillage et étaient aussi ennuyés que les Militaires par l'intrusion des EBEs, par les enlèvements humains, les mutilations de bétail et l'appui de l'ordre du jour militaire pour un programme de développement d'armes dans l'Espace.

Les Militaires étaient convaincus que, quelle que soit la provenance des ovnis extraterrestres, ils tripatouillaient sur Terre, opérant en tout impunité, manipulant les humains continuellement et secrètement. Ceux qui dans l'Armée savaient ce qui se passait, pensaient aussi qu'ils pourraient faire l'expérience d'une invasion qui serait bien plus qu'une infiltration.

Les EBEs compromettaient les systèmes de défense et le Gouvernement Américain, suggéra Corso ; quand le temps du conflit viendrait, les humains seraient vulnérables.

Pour sa part, le Général Trudeau, dans les quelques mois avant sa retraite, fit un certains nombres d'apparitions devant le Congrès. Il argumenta que l'Armée devait avoir une vraie place dans l'Espace et qu'ils se devaient d'avoir une capacité de défense par missiles.

L'Armée avait été capable d'utiliser les Scientifiques Allemands dans les mois qui suivirent la fin des combats en Europe. Ce n'était pas simplement une histoire pour avoir le budget maximum, certifia le Général.

L'US Air Force était un service militaire et avait des officiers et du personnel qui savait comment se battre. Mais, le Congrès et le Président décidèrent que la NASA devrait contrôler le programme spatial. À la fin des années 60, toutefois, ils avaient inversé leur décision et avaient réalisé qu'il y avait un très sérieux aspect militaire dans l'exploration spatiale.

Le Général Trudeau avait aussi ses alliés dans les entreprises qui travaillaient pour la Défense. Pas seulement des Scientifiques mais aussi des membres de direction qui suspectaient l'Armée d'avoir une urgence pour le développement d'armes à utiliser dans l'Espace.

Quelques-uns d'entre eux réalisèrent que les Militaires devaient avoir un ordre du jour occulte, parce que chacun des projets qu'Ils proposaient, comme le programme Horizon, semblait conçu pour une guerre contre un ennemi bien plus puissant que les Soviétiques.

Le Général Trudeau était le père du missile balistique et la personne qui, des années 50 aux années 60, fit en sorte que les Forces Armées utilisent ces missiles pour  eux-mêmes.

Quand vous regardez, ce que Corso appelle l'histoire secrète des USA depuis 1947, vous savez qu'il y a un éléphant invisible dans la pièce qui marche tout autour.

Le trou noir est une meilleure analogie : Les trous noirs, restes d'étoiles qui se sont effondrées sur elles-mêmes, avalent la lumière et la gravité et les compressent, comme un compresseur galactique, en quelque chose que seuls les physiciens sur les particules sub-atomiques,  peuvent décrire et qui ne peut pas être vue.

Seuls les effets peuvent être déterminés de la façon dont la lumière et la gravité semblent se comporter autour d'eux.

Donc vous en déduisez qu'un trou noir se trouve à un endroit précis en voyant la façon dont la lumière et la gravité se comportent, un peu comme la trajectoire que suit l'eau dans un évier qui se vide.

C'est ce à quoi ressemblait la vérité autour de leur stratégie de la Guerre Froide et le développement d'armes exotiques.

Depuis 1947 et la formation du Groupe de travail, chaque nouvelle couche de bureaucratie opérait dans le trou noir de la stratégie ovni et la collecte de renseignements se trouvait elle-même encore plus prise au piège dans la confusion de ce qui était vrai ou faux.

En l'absence d'une politique claire qui aurait pu maintenir le tout de génération en génération, la stratégie sur les EBEs s'emmêla dans sa propre toile.

Après Décembre 1947, quand le Général Hoyt Vandenberg, le chef d'équipe de l'Air Force, dirigea l'Air Force pour évaluer et suivre les observations d'ovnis, ceci à la demande du Groupe de travail, le Projet Sign commença.

Sign fut si critiqué que même J. Edgar Hoover, en 1947, ordonna que tous les futurs rapports ne soient pas étudiés par des agents du FBI mais envoyés à l' Air Force.

Bien que l'Air Force n'observât pas, officiellement, les ovnis, le projet Sign examina 243 observations et envoya ses rapports en Février 1949. Mais au même moment, Sign faisait son évaluation, le « Air Technical Intelligence Center » émit son propre document appelé « Estimation de la situation ».

Au fond, mais naïvement, le document en vint à la conclusion qu'ils devaient traiter avec les Intrus extraterrestres qui les observaient depuis des ovnis.

Le Général Vandenberg en fut furieux.

Corso se demanda pourquoi ce Général qui était, après tout, le premier à avoir ordonné ce rapport, refusa de se joindre aux Général Twining et à l'amiral Hillenkoetter pour recommander au Président de commencer à diffuser l' information.

Quand le Général Vanderberg lut l'« estimation de la situation », il fulmina et ordonna que le rapport soit réduit en cendres avant que quiconque ne puisse le lire. Ce fut une des dernières estimations officielles sur la situation des ovnis avant que la vraie opération de maquillage ne se mette en place.

Mais l'absence chronique de politique Gouvernementale concernant les rapports sur les ovnis continua. Le Projet « Grudge » lista et évalua 244 observations d'ovnis.

Le Général Twining et Vandenberg en avaient assez. En 1952, l'Air Force initialisa le Projet Blue Book.

En fait, s'ils ne pouvaient rien faire contre le fait que les ovnis soient connus du public, ils devaient faire en sorte de calmer la peur du public à propos des observations d'ovnis. Blue Book fut donc cette pommade.

Quoi que soit ce que le groupe de travail était supposé devoir faire en 1952, cela ne satisfaisait pas la NSC, qui ordonna à la CIA de déterminer si l'existence des ovnis pouvait créer un danger pour les USA.

Bien sûr, la CIA le savait déjà, parce que deux de ses directeurs avaient été membres du Groupe de travail, ils savaient que les ovnis avaient des intentions hostiles et pas seulement avec les USA, mais aussi avec les Soviétiques, les Italiens et les Scandinaves.

Le 14 janvier 1953, juste avant l'investiture du Président Eisenhower, des officiels de la CIA et des officiers de l'Air Force se réunirent au Pentagone pour discuter la situation des ovnis et de ce que leur groupe de travail avait appris sur ce point.

La commission Robertson passa trois jours à lire les observations d'ovnis rassemblées par l'Air Force et vit deux films contenant des supposées soucoupes volantes. La commission conclut qu'il n'y avait pas de danger pour les USA et recommanda au Gouvernement de commencer à dé-classifier les observations d'ovnis en général.

Ceci, comme le rapporta la CIA en 1988, fut la seule réponse officielle du Gouvernement à propos des observations d'ovnis.

Une année après, la Maison Blanche reconnut qu'il était nécessaire d'avoir une politique Gouvernementale pour diffuser l'information sur les ovnis à la Presse. Le Général Twining, maintenant chef de l'Air Force, signa la note 200-2, qui donnait la permission de diffuser un rapport au médias seulement quand l'objet était identifiable, comme une météorite ou un gaz de marécage.

Mais seule l'ATIC (Air Technical Intelligence Center) pouvait donner l'autorisation de diffuser une information sur les ovnis. C'est elle qui disait quel objet était identifiable et quel autre ne l'était pas.

Au cours des années 1950, Corso vit comment le Gouvernement devint de plus en plus secret sur les ovnis et même en privé.

À côté de cela, les Soviétiques avançaient à grandes enjambés dans la course pour l'Espace et les Américains se demandaient s'ils coopéraient avec les Extraterrestres.

C'était une guerre dans la guerre.

En 1961, l'Air Force commença deux projets secrets.

« Moon dust »  (poussière de lune) avait pour but d'établir des équipes de récupérations des véhicules spatiaux « étrangers » crashés. Officiellement, l'Air Force cherchait à récupérer les satellites Russes qui pouvaient tomber au sol mais en fait il s'agissait de récupération d'ovni.

Dans le projet « Blue Fly », l'Air Force autorisa la livraison immédiate des vaisseaux spatiaux étrangers crashés, emmagasinés à la base Wright-Patterson, Ohio, pour évaluation.

C'était une répétition de la récupération du véhicule de Roswell par le Général Twining, en 1947.

La NASA avait le mandat du Président pour gérer l'exploration spatiale mais l'Armée devait organiser la défense face à une menace extraterrestre.

Les projets de l'Air Force, « Saint » et « Blue Gemini », des années plus tard furent les excroissances de l'USAF 7795, un numéro de code pour le premier programme de l'USAF anti-satellite.

Une opération agressive fut conçue pour localiser, suivre, et détruire des satellites de surveillance ennemis ou plus important, des ovnis en orbites.

En utilisant la technologie développée par les R&D, l'Air Force, puis l'Armée, marquaient la première étape pour la défense du système de missiles US contre les attaques Soviétiques venant de l'Espace et celle de la planète contre les intrusions ovnis.

« Saint » était un satellite fait pour inspecter les ovnis, une version du satellite Agenda B que la CIA avait déjà utilisé. Son travail était la surveillance. Trouver un satellite ennemi potentiel ou un ovni et se caler sur lui avec sa camera et son radar.

Une fois le calage fait, Blue Gemini, le satellite tueur, pouvait se déplacer. Blue Gemini était une version militaire du satellite Gemini de la NASA. Sa mission était de surgir d'une orbite supérieure et de détruire le satellite ennemi ou l'ovni.

Si possible, Blue Gemini devait essayer de « capturer » un ovni en le rendant immobile en attendant que des Astronautes militaires viennent récupérer tout ce qu'ils pourraient.

Ces deux armes, sous la couverture d'autres missions, sont déployées et aujourd'hui forment des lignes de défenses dans un système de surveillance anti-missile et anti-ovni.

Saint et Gemini furent les premières étapes importantes dans leur guerre contre les ovnis. La technologie venue des R&D, dans les années 60 et récupérée des Extraterrestres, leur donna la capacité d'installer une telle défense contre les Extraterrestres même si dans les heures qui suivirent le crash de Roswell, la situation semblait perdue.

Le 17 Décembre 1969, le secrétaire de l'Air Force annonça la fin du projet Blue Book. Il dit que Blue Book avait vu plus de 3000 cas et qu'il n'y avait pas de menace pour la Sécurité Nationale. Le projet Blue Book avait rempli son office et maintenant le ciel était sans danger. Mais les évaluations militaires sur les ovnis continuèrent sans interruptions.

En 1975 et début 1976, les entrepôts militaires d'armes nucléaires à Loring AFB, Maine, au SACF, Dakota du Nord et d'autres dans le Montana et le Michigan avaient été sérieusement approchés par les ovnis. Pas seulement pour des observations aléatoires. Les ovnis continuaient à surveiller et à enregistrer les manoeuvres de ces bases.

Pendant 50 ans, la guerre entre les Américains et les ovnis continua et les Américains essayèrent de s'en défendre. À la fin des années 70, ils réalisèrent que l'arme à énergie-dirigée et le laser haute-énergie seraient bien plus efficaces qu'un satellite explosif, leur capacité défensive serait bien meilleure.

Dans les années 80, le Président Reagan et le Président Gorbatchev reconnurent la nécessité de coopérer contre un ennemi commun. Pour sa part, le Président Reagan poussa fort pour le développement et le déploiement rapide d'une technologie spatiale de défense pour défendre la planète. Appelée la SDI et appelée « Star War » par la presse, la SDI fut décrite par le Président lui-même, comme « Un écran défensif inoffensif pour la population mais qui abattrait les armes nucléaires en approche avant qu'elles ne causent des dégâts à la population »

Tout cela malgré les avertissements selon lesquels la SDI ne fonctionnait pas, qu'elle constituait un grand risque non-scientifique, qu'elle ne pourrait pas fournir le bouclier suffisant contre les missiles nucléaires, qu'elle violerait le traité ABM.…… ben  voyons ! ?

Elle fonctionna !

Ils n'auraient pas à descendre des centaines de missiles nucléaires Russes et les Soviétiques ne s'étaient jamais vraiment souciés du traité ABM parce qu'ils savaient qu'ils ne lanceraient pas de première frappe. Ils savaient tous quelles étaient les véritables cibles du SDI ; ce n'était pas des ogives ICBM. C'était les ovnis, qui pensaient être invulnérables et invisibles.

Ces Créatures n'étaient pas bienveillantes, pas venues  pour éclairer la race humaine.

C'étaient des robots humanoïdes génétiquement modifiés, des clones, qui enlevaient des spécimens sur Terre pour leurs propres expériences.

Cachez la vérité et la vérité devient votre ennemie. Dites la vérité et elle devient votre arme. Les Américains cachèrent la vérité et les EBEs l'utilisèrent contre Eux jusqu'en 1974 où les Humains réussirent à descendre un ovni à la base de Ramstein, Allemagne.

Les Extraterrestres avaient essayé d'interrompre le programme spatial depuis des années : Mercury, Gemini, Apollo et même la navette spatiale. Les Américains n'avaient pas de réponse à leur donner, jusqu'au SDI.

Une fois lancés et testés, les lasers spatiaux ou HEL, faisaient la même chose que les éclairs d'orages pendant les nuits du 3 et 4 juillet 1947, lesquelles avaient perturbé la propagation de l'onde électromagnétique du vaisseau spatial volant au-dessus de Roswell.

Quand ils essayèrent leurs canons à particules en orbite de manière à ce qu'ils soient vus de tous , les EBEs l'ont su et eux-mêmes ont su que les EBEs savaient qu'ils avaient une défense effective de la planète.

Gorbachev était aussi satisfait parce que Reagan avait garanti que les USA étendraient leur bouclier de défense au-dessus de l'Union Soviétique. Les deux leaders se congratulèrent et s'étreignirent en public. Ce qu'ils avaient accompli ensemble, coopérant alors qu'ils étaient supposés se battre, n'était rien moins qu'un miracle.

Maintenant, quand la navette spatiale s'accroche à MIR et que les Astronautes et Cosmonautes mangent ensemble et boivent de la vodka dans des tubes en plastique, ils peuvent regarder dans les profondeurs de l'espace, ils savent qu'il y a un bouclier électronique autour d'eux.

Maintenant que la guerre est sur le point de finir, la vérité va finalement être révélée. La vraie vérité derrière 50 ans d'histoire.

Quand la vérité sur l'intervention extraterrestre sur notre planète sera finalement révélée, cela n'effraiera plus même si ça doit être un choc.

Conclusion

De retour aux années 1950, Corso se rappelle avoir vu à la télévision une série qui s'appelait « J'ai vécu trois vies ». Cela racontait les exploits de Herbert A. Philbrick, qui décrivait la « fantastique mais véridique » histoire de sa vie comme membre du Parti Communiste et comme agent pour le FBI.

Des années plus tard, après son passage aux R&D, Corso se rappelle avoir pensé comment sa propre vie était aussi « fantastique mais vraie » et comment lui et le Général Trudeau avaient changé le cours de l'histoire.

Quelques personnes savaient que ce qui sortait des R&D dans les années 60 avait comme base le crash d'un ovni qui « officiellement » n'avait jamais eu lieu. Les vies étaient menacées, les carrières détruites, les enfants effrayés par les hommes des Renseignements de l'Armée, s'ils racontaient ce qui s'était passé.

Mais ils étaient tous des Américains loyaux et même s'ils avaient quelques doutes à propos du fait de cacher la vérité, ils le faisaient parce que c'est ce que l'Armée voulait.

Beaucoup de gens ont critiqué l'Armée et le Gouvernement sur le fait d'avoir maintenu une opération de censure à propos de Roswell, pas seulement sur le moment mais dans les années à suivre. Pour cette raison Corso eut besoin de faire passer le mot pour défendre ce que l'Armée a fait.

Il est facile de critiquer si vous n'êtes pas quelqu'un qui comprend la politique qui gouverne les pensées à un moment de l'histoire. La transition, d'un pays en guerre à un pays en paix, ne s'est pas faite d'un coup.

La dernière fois où une annonce publique fut faite sur l'atterrissage des Extraterrestres, même si c'était du cinéma, une panique s'ensuivit. Suite à la guerre et aux craintes entourant la Guerre Froide, ils ne voulaient pas risquer une autre panique.

Donc les Militaires recommandèrent à la Maison Blanche de rester silencieuse. Et comme le secret entourant le Projet Manhattan, aucun mot n'en sortit.

Et pendant 50 ans, cette politique gouverna le comportement du Gouvernement et des Militaires sur l'existence des ovnis et le crash de Roswell.

Vous pouvez aussi vous demander pourquoi ce secret a subsisté si longtemps. Y a t'il eu une autre opération de maquillage aussi efficace et inconnue des Présidents successifs, année après année, jusqu'à ce qu'elle soit stoppée ?

En fait, il n'y eu qu'une opération de censure semblable qui commença après la guerre, son nom était « Shamrock ».

James Forrestal, un des membres du Groupe de travail sur les ovnis, parvint à convaincre son patron, le Président Truman, en 1947, de continuer à travailler avec ITT (International Telephone and Telegraph), avec Western Union, et RCA, pour mettre leurs communications internationales sous écoute par les Renseignements militaires Américains.

Même si sa proposition initiale était de surveiller toute communication, comme les transmissions militaires secrètes, il n'y eut pas de contrôle sur ce qui était inspecté et ce qui ne l'était pas.

Ce programme continua durant les 28 années suivantes et resta secret pour tous les Présidents jusqu'à ce qu'il s'arrête sous l'administration Ford, en 1975.

Est-ce que Shamrock voulait dire que les ovnis existaient ? bien sur que non. Mais il révèle la capacité du Gouvernement Américain à garder un projet secret, même aux yeux du Président des USA, comme le Groupe de travail sur les ovnis à l'époque de James Forrestal.

Donc que pense Corso de tout cela, de tout ce qui s'est passé et de tout ce qu'il a fait ?

À cette époque, il était dans la routine d'un officier des Renseignements militaires et ne s'était pas réellement arrêté pour penser aux implications des ovnis et des EBEs.

Il comprenait qu'ils combattaient dans une Guerre Froide contre les Soviétiques et dans une guerre d'escarmouche contre les Extraterrestres. Il pense que les intentions des Extraterrestres étaient et restent hostiles, et il pense que les Américains ont pris l'avance nécessaire pour développer des armes qui pourraient atténuer leur crainte.

En fait, les Militaires Américains ont des armes bien plus puissantes, plus précises que celles utilisées dans le film « Independance Day ».

Ils peuvent frapper tout ce beau monde demain, avec des lasers à haute-énergie et des canons à particules qui viennent directement du film « Star Wars ». Ces armes ne sont pas de la science-fiction, elles sont la réalité.

Si vous voulez en savoir plus, allez faire un tour sur le site web de l' « US Army Space Command ».

Le SDI est le résultat direct des recherches de Corso et du Général Trudeau aux R&D en 1962.

Quelquefois, les choses poursuivent leur route comme elles sont supposées le faire. Quelquefois, vous avez la chance de sauver votre pays, votre planète et même votre espèce. Et quand ce moment arrive, comme disait David Crockett :

Soyez sûr d'avoir raison et alors allez-y.

 

Merci encore à Monsieur Thierry Valette pour son excellent travail.

Adama.

Lien sur la bibliothèque en ligne du Kolob Order sur les OVNIs :

http://ufolibrarykoloborder.blog4ever.com/blog/index-77783.html



10/03/2006
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