Rubrique OVNI : Rapport McDonald 29 Juillet 1968

Ce rapport est un classique du genre, il donna lieu à de nombreuses polémiques, quant à l'intégrité du professeur McDonald... Il demeure intéressant à connaître malgré les années.

http://ufolibrarykoloborder.blog4ever.com/blog/index-77783.html

Ufo au dessus de Salt Lake City, le 8 Mars 1972

DECLARATION SUR LES OBJETS VOLANTS NON IDENTIFIES

soumise au Comité de La Chambre de la Science et de l'Astronautique pour le Symposium sur les Objets volants Non Identifiés, le 29 Juillet 1968, immeuble Rayburn, Washington, D.C., par James E. McDonald.

par

James E. McDonald, Physicien Senior, Institut de Physique Atmosphérique, et Professor au Départment de Météorologie, University de l'Arizona, Tucson, Arizona.

 

INTRODUCTION:....... 2

OBJECTIFS ET BASES DES COMMENTAIRES PRESENTES:................. 2

LE CARACTERE NON CONVENTIONNEL DU PROBLEME OVNI:....... 3

QUELQUES HYPOTHESES ALTERNATIVES:........ 4

QUELQUES REMARQUES SUR L'EXPERIENCE DE L'INTERVIEW DE TEMOINS ET SUR LES TYPES DE CAS RENCONTRES:............ 6

POURQUOI LES PILOTES NE VOIENT-ILS PAS D'OVNIS? 12

POURQUOI LES OVNIS NE SONT-ILS VUS QUE PAR DES INDIVIDUS SEULS ET NON PAS PAR DES TEMOINS MULTIPLES?.............. 19

POURQUOI NE VOIT-ON PAS D'OVNIS AU DESSUS DES VILLES? POURQUOI SEULEMENT DANS DES ENDROITS ECARTES?................ 25

POURQUOI LES ASTRONOMES NE VOIENT-ILS JAMAIS D'OVNIS? 31

LES METEOROLOGUES ET OBSERVATEURS METEO REGARDENT SOUVENT LE CIEL. POURQUOI NE VOIENT-ILS PAS D'OVNIS? 35

LES BALLONS ET LES BALLONS METEO N'EXPLIQUENT-ILS PAS UN GRAND NOMBRE D'OVNIS? 39

POURQUOI LES OVNIS NE SONT-ILS PAS DETECTES PAR LES RADARS?................ 43

POURQUOI N'Y A-T-IL PAS DE NOMBREUSES PHOTOS D'OVNIS S'ILS EXISTENT VRAIMENT?.............. 49

SI LES OVNIS SONT REELS, NE DEVRAIENT-ILS PAS PRODUIRE DES EFFETS PHYSIQUES REELS?.. 52

Y A-T-IL DES PREUVES DE RISQUE OU D'HOSTILITE DANS LE PHENOMENE OVNI?. 53

MAUVAISES UTILISATIONS DE LA PHYSIQUE DE L'ATMOSPHERES DANS DE PRECEDENTES EXPLICATIONS D'OVNIS: 56

SYNTHESE RECOMMENDATIONS ET REFERENCES:............. 60

REFERENCES:............. 60

 


 

 

INTRODUCTION:

Je voudrais d'abord recommander au House Committee on Science and Astronautics d'identifier le besoin de regarder de plus près les aspects scientifiques du puzzle de longue date des objets volants non identifiés (OVNIS). De temps en temps dans l'histoire de la science, des situations sont apparues dans lesquelles un problème d'importance finalement énorme a du mendier pour une attention proportionnée simplement parce que ce problème semblait impliquer des phénomènes jusqu'ici en dehors des limites courantes de la connaissance scientifique qu'il n'a même pas été considéré comme un sujet légitime de préoccupation scientifique sérieuse. C'est exactement la situation dans laquelle le problème des OVNIS se trouve actuellement. Un des principaux résultats de ma propre étude intensive récente de l'énigme des OVNIS est celle-ci: je suis devenu convaincu que la communauté scientifique, non seulement dans ce pays mais dans le monde entier, a ignoré une question d'importance scientifique extraordinaire comme étant un non-sens. L'attention de votre Comité peut, et j'espère qu'il en sera ainsi, aider considérablement à corriger cette situation. Car vous pourrez le remarquer dans ce qui suit, mon propre avis actuel, basé sur deux ans d'études soigneuses, est que les OVNIS sont probablement des engins extraterrestres occupés à quelque chose qui pourrait éventuellement être considéré comme une "surveillance."

Si l'hypothèse extraterrestre se révèle correcte prouvé (et je souligne que les preuves actuelles indiquent seulement le fait que l'on peut aller dans cette direction mais n'en constitue pas la preuve irréfutable), alors clairement les OVNIS deviendront un problème scientifique de la plus haute priorité. Je crois que vous pourriez convenir que, même s'il y avait une chance seulement faible de l'exactitude de cette hypothèse, alors les OVNIS exigeraient une attention particulière. En fait, cette chance semble à certains d'entre nous loin d'être insignifiante. Nous partageons l'opinion du Vice Amiral R. H. Hillenkoetter, l'ancien directeur de la C.I.A, qui a dit il y a huit ans, "il est impératif que nous apprenions d'où les OVNIS viennent et ce qu'est leur but." (référence. 1) Puisque votre comité est concerné seulement par de larges aspects de notre programme scientifique national mais également par la poursuite de notre programme spatial tout entier, et puisque ce programme de l'espace a été maintenant relié depuis quelques années avec l'objectif impressionnant de la recherche de la vie dans l'univers, je soumets que le sujet du colloque d'aujourd'hui mérite votre attention éminente. En effet, je dois énoncer, pour mémoire, que je crois qu'aucun des autres problème sous votre juridiction est d'importance scientifique et nationale comparable. Ce sont la des paroles fortes, et je les ai employées de façon intentionnelle.

En plus de vos responsabilités de Comité en ce qui concerne la science et les programmes spatiaux, il y a une autre responsabilité plus large encore sur laquelle il est fortement approprié que vous considériez maintenant le problème des OVNIS: Vingt ans d'intérêt du public, d'étonnement du public, et même d'une certaine demande publique relevant de l'inquiétude poussent à ce que nous tous tentions la clarification de ce mystère scientifique sans équivalent. J'espère que notre session ici aujourd'hui provoquera un tournant significatif, générant de nouveaux efforts scientifiques vers la solution de ce problème scientifique qui a été avec nous pendant plus de 20 années.

OBJECTIFS ET BASES DES COMMENTAIRES PRESENTES:

On a suggéré que je passe en revue pour vous mes expériences d'interview de témoins d'OVNIS ici et à l'étranger et que j'expose la façon dont ma propre expérience professionnelle dans le domaine de la physique et de la météorologie atmosphériques éclaire les tentatives passées et présentes à expliquer des phénomènes d'OVNIS. Pour comprendre la base de mes commentaires, il peut être utile de noter brièvement la nature de mes propres études sur les OVNIS.

LE CARACTERE NON CONVENTIONNEL DU PROBLEME OVNI:

A la fois pour les profanes et pour les hommes de science, les progrès impressionnants que la science a accomplis vers la compréhension de l'ensemble de notre environnement leur rend douteux qu'il puisse y avoir des objets qui seraient des sortes de machines totalement non conventionnelle qui se déplaceraient à travers notre atmosphère, planant au-dessus des automobiles, des centrales électriques, et autres, et pourtant restant à tout moment inaperçu par notre corps scientifique. Il est difficile de prendre de telles suggestions sérieusement, et je vous assure que, jusqu'à ce que j'aie jeté un regard attentif aux preuves, je n'ai pas pris cette idée au sérieux. Nous avons ainsi laissé nos préjugées contrôler et bloquer une considération sérieuse de la possibilité qu'une certaine forme de technologie étrangère soit à l'oeuvre dans notre milieu et nous avons réussi à tout simplement ignorer les faits. Et nous, les scientifiques avons ignoré les demandes de groupes comme le NICAP et l'APRO, qui ont pendant des années montré la nature remarquable des preuves des OVNIS. A l'étranger, la science a réagi précisément de la même façon, ignorant comme étant absurde le matériel et les rapports recueillis par les groupes privés fonctionnant en dehors des voies générales de la science. Je comprends trop bien cette négligence; j'étais juste l'un parmi ces nombreux scientifiques qui ont presque ignoré ces faits, juste un plus de ces scientifiques qui étaient certain qu'une telle situation ne pouvait quasiment pas exister, un citoyen de plus plutôt certain que les déclarations officielles doivent être fondamentalement corrects quand ils affirment la non-existence de quelque preuve substantielle que ce soit de la réalité des OVNIS.

Le problème des OVNIS est si peu usuel, implique des événements tellement improbables, une phénoménologie tellement inexplicable, il est tellement contraire aux explications toutes prêtes en termes de connaissance scientifique actuelle, il a une qualité si curieusement évasive à bien des égards, qu'il n'est pas étonnant (étant donné certaines caractéristiques dans la façon dont on a traité le problème dans les vingt dernières années) que les scientifiques ne l'aient pas pris très au sérieux. Nous les scientifiques, en tant que groupe, ne sommes pas très disposés à nous occuper des problèmes qui se trouvent non pas simplement sur les frontières de notre connaissance scientifique, mais loin au delà d'un gouffre dont la largeur ne peut pas être correctement estimée. Ces remarques entre parenthèses sont faites ici pour donner, en manière d'introduction, les points de vue qui s'avéreront probablement corrects quand un nombre de scientifiques plus élevé commenceront à contrôler ce problème sans précédent et négligé. Le problème des OVNIS est, en tous cas, un problème fortement peu usuel. Par conséquent, avant de passer en revue mes propres investigations en détail, et avant d'examiner diverses explications proposées se trouvant dans le champ de la physique atmosphérique, il peut être utile de remarquer certaines des principales hypothèses qui ont été proposées, à un moment ou à un autre, pour expliquer les OVNIS.

J'ai eu un intérêt modéré pour le problème des OVNIS pendant vingt années, tout à fait comme il en va pour d'autres scientifiques. Dans le Sud de l'Arizona, pendant la période 1954-66, j'ai interviewé, sur une base généralement plutôt aléatoire, des témoins dans des observations locales tels qu'ils ont été portés à mon attention par l'intermédiaire de la presse ou de communications personnelles. Cette expérience m'a beaucou appris sur les erreurs d'interprétations très larges dans l'observation d'avions, de planètes, de météores, de ballons, de fusées, et autres choses semblables. La fréquence avec les profanes interprètent mal des phénomènes associés aux aérolithes (météores plus lumineux que la magnitude -5), m'ont conduit à consacrer une étude spéciale à la physique des météores; d'autres matières dans mon propre domaine de la physique atmosphérique ont également attiré mon attention plus particulière en raison de leur portée en rapport avec diverses catégories de rapports d'OVNIS. Cette période au cours de laquelle j'ai interviewé des témoins du phénomène d'une manière occasionnelle à une échelle locale s'est montrée particulièrement éducative; pourtant en quelques occasions j'ai rencontré des témoins de crédibilité apparemment élevée et dont les rapports allait loin au delà de ce qui s'explique en terme de météorologie connue, ou d'astronomie, ou d'autres domaines conventionnel. Puisque j'étais tout à fait ignorant, avant 1966, de ce à quoi ces cas correspondaient, cas qui étaient à rapprocher d'un nombre étonnant de cas comparables ailleurs aux États-Unis et dans le reste du monde, ces cas m'ont seulement modérément embarrassés et modérément intrigués, puisque je suis tombé sur relativement peu de cas impressionnants dans les environs de Tucson en ces quelque douze années d'étude discursive. Je me rendais compte du travail des groupes d'investigateurs nationaux non officiels comme le NICAP (comité national d'investigations des phénomènes aériens) et l'APRO (organisation de recherches sur les phénomènes aériens); mais manquant d'une base pour l'évaluation personnelle détaillée de leurs méthodes investigatrices, je n'ai simplement pas pris leurs publications très sérieusement. J'étais également victime d'autres préjugés, comme je m'en suis rendu compte plus tard, quant à la nature du programme officiel de recherches sur les OVNIS, mais je ne développerait pas sur cela devant ce Comité. (je cite tout ceci ici parce que je le considère pertinent pour une appréciation, par le Comité, de la manière par laquelle au moins un scientifique a développé un souci élevé pour le problème des OVNIS seulement après une période précédente de quelques années d'intérêt faible. En dépit du fait que j'avais interviewé un total de peut-être 150-200 témoins dans le secteur de Tucson avant 1966 (75 d'entre eux concernant un cas peu concluant de 1958), j'étais loin d'être accablé par l'importance du problème des OVNIS.

Un incident d'observation particulier à Tucson au début de 1966, suivi par les observations du Michigan en Mars 1966 qui ont reçu une large publicité (Moi aussi, j'avais ressenti que l'explication par des "gaz de marais" était tout à fait absurde une fois que j'avais vérifiais quelques points appropriés), m'ont finalement menés à prendre certaines mesures pour consacrer les mois de vacances d'été à venir à un porter un regard beaucoup plus attentif au problème des OVNIS. En à peine quelques semaines en Mai et Juin 1966, après avoir jeté un coup d'oeil de très près aux dossiers et au mode de fonctionnement des groupes privés et du groupe officiel (c.-à-d. le projet Bluebook), après avoir vu pour la première fois des dossiers de coupures de presse (qui selon moi) étaient d'un volume étonnant, des innombrables cas intrigants dont je n'avais jamais entendu parler auparavant, et (surtout) après le commencement de ce qui est devenu une longue période d'interviews personnelles des témoins principaux dans des cas OVNIS importants, j'ai rapidement changé ma conception de l'importance scientifique de la question des OVNIS. Au milieu de1966, j'avais déjà commencé ce qui est devenu des mois d'effort pour réveiller un nouvel intérêt et de produire de nouveaux programmes d'enquêtes sur les OVNIS dans diverses agences scientifiques du gouvernement fédéral et dans divers organismes scientifiques. Maintenant, deux ans après, avec beaucoup plus de matériel sur lequel baser une opinion, je me trouve de plus en plus intéressé par ce qui s'est produit pendant les vingt dernières années de négligence, par la communauté scientifique presque toute entière, d'un problème qui semble être un d'un ordre extrêmement fort d'importance scientifique.

QUELQUES HYPOTHESES ALTERNATIVES:

En cherchant les explications pour les OVNIS rapportés, j'aime confronter les récits des témoins aux huit principales hypothèses sur les OVNIS:

1.               Canulars, inventions, et fraudes.

2.               Hallucination, hystérie de masse, phénomènes de rumeur.

3.               Interprétations erronées de phénomènes physiques bien connus (météorologiques, astronomiques, optiques, aéronautiques, etc.).

4.               Technologie de pointe ou semi-secrête (nouveaux véhicules de test, satellites, nouvelles armes, fusées, phénomènes de ré-entrée, etc...)

5.               Phénomènes physiques mal compris (effets atmosphérique-électriques ou atmosphériques rares, phénomènes météoriques peu communs, plasmoïdes naturels ou artificiels, etc...)

6.               Phénomènes psychologiques mal compris.

7.               Dispositifs extraterrestres ayant quelque fonction de surveillance.

8.               Vaisseaux spatiaux apportant des messagers avec messages de salvation et vérités occultes.

Puisque j'ai discuté ailleurs toutes ces hypothèses de manière assez détaillée (réf. 2), je présenterai ici seulement très brièvement des observations sur certains points. Les canulars et les inventions se produisent, cependant dans des proportions bien plus faible que ce que ne nombreuses personnes se moquant des OVNIS semblent penser. Certains des groupes indépendants comme l'APRO et le NICAP ont effectué un bon travail en exposant certain de ces derniers. Bien qu'il y ait eu beaucoup de recherches en fauteuil faisant de la psychologie au sujet de témoins d'OVNIS classées comme personnes dérangées, avec les corollaires faciles de l'hallucination et de l'hystérie, de tels faits semblent n'avoir presque aucune incidence dans les centaines de cas que j'ai maintenant personnellement étudiés. Les phénomènes normaux mal interprétés (l'hypothèse 3) expliquent de nombreux rapports soumis avec sincérité, mais, comme je vais le développer ci-dessous, des efforts pour rejeter presque l'intégralité de tous les incidents OVNIS en de tels termes ont été basés sur des raisonnements tout à fait inacceptables. Presque plus personne ne propose plus depuis longtemps sérieusement que les rapports vraiment embarrassants d'OVNIS vus de près et qui semblent être des machines d'une certaine sorte soient des observations par chance d'engins secrets d'essai (nôtres ou leurs); les raisons pesant contre l'hypothèse 4 sont évidentes et nombreuses. Que certains des phénomènes physiques encore incompris peut-être de nature astronomique ou météorologique peuvent expliquer les observations d'OVNIS qui en ont incité les témoins à en parler en termes d'engin extraterrestres, aurait un certain poids, s'il étaient vrai que nous ayons traité là seulement de rapports de masses brumeuses et incandescentes comparables par exemple à la foudre de boule ou si nous traitions seulement de corps lumineux rapides filant à travers le ciel sur un mode météoritique. Ce n'est pas le cas, je développerai dans un moment sur ce sujet. Sautant à l'hypothèse 6, elle semble recevoir un petit appui de nombreux psychologues avec qui je suis parvenu à avoir des discussions sur cette possibilité; je n'omet pas de la considérer, mais, car mes propres interviews de témoin me l'ont fait considérer avec une faveur décroissante. Quant à l'hypothèse 8, il peut seulement être remarquer que, dans toute la vaste littérature publiée pour l'appuyer, pratiquement rien de cette littérature n'a assez de crédibilité ou d'authenticité pour justifier qu'on lui prête une attention sérieuse. Une "littérature" bizarre de discussions pseudo-scientifique de communications entre de gentils extraterrestres venus sauver les éléments meilleurs de l'humanité d'une certain grande catastrophe indiquée en terme de guerre nucléaire ou d'autres formes de contamination de l'environnement est certainement malvenue sur n'importe quel étagère de livres reliés et brochés. Cette "littérature" a été un des principaux facteurs ayant découragé les scientifiques sérieux d'examiner le sujet des OVNIS dans la mesure où cela les a menés à identifier assez rapidement que le cultisme et le rêve n'ont essentiellement rien à faire avec le noyau du problème des OVNIS. Ici également, on doit largement critiquer la recherche en fauteuil (faite principalement par l'intermédiaire des journaux quotidiens qui apprécient les écrits délirants des plus extrêmes de tels groupes). Un nombre inquiétant de scientifiques de pointe ont tous sauté trop facilement vers la conclusion que seulement les cinglés voient des OVNIS.

La septième hypothèse, celle que les OVNIS pourraient être une certaine forme d'engins extraterrestres, d'origine et d'objectif encore inconnus, est une hypothèse qui a été sérieusement proposée par de nombreux investigateurs du problème des OVNIS. Bien qu'il semble y avoir des preuves que cette hypothèse a d'abord été sérieusement considérée au sein des investigateurs officiels en 1948 (une année après l'observation du 24 Juin 1947 au dessus du Mont Rainer, celle qui a porté le problème des OVNIS devant le grand public), la première défense ouverte de cette hypothèse 7 à se baser sur quelque volume substantiel d'indications a été faite par Keyhoe (réf. 3) aux alentours de 1950. Ses écrits suivants, basées sur bien plus de preuves qu'il n'en avait à sa disposition en 1950, ont présenté d'autres arguments en faveur d'une origine extraterrestre des OVNIS. Avant que je n'aie commencé un examen intensif du problème des OVNIS en 1966, j'ai été disposé à des doutes forts, pensant que les nombreux cas longuement discutés dans les livres de Keyhoe (réf. 4)écrits dans un style plutôt dramatique et portant des titres dramatiques, pensant que les cas décrits ne pouvaient pas être de vrais cas de vrais témoins de quelque crédibilité appréciable. J'ai eu la même réaction à un livre de 1956 (réf. 5) écrit par Ruppelt, un ingénieur responsable des investigations officielles dans l'importante période 1951-1953. Ruppelt n'est pas allé jusqu'à rejoindre Keyhoe en suggérant l'hypothèse extraterrestre des OVNIS, mais jusque laissé peu de doutes à ses lecteurs sur le fait qu'il penchait vers cette hypothèse. J'ai développé sur les points de vue de ces deux auteurs parce que, dans le mois passé, j'ai eu une occasion d'examiner en détail une grande quantité de matériel officiel autrefois secrète dans les dossiers, qui justifie à un degré presque alarmant l'authenticité et par conséquent l'importance scientifique du matériel des cas sur lesquels Keyhoe et Ruppelt ont construit dans une large mesure leurs discussions historiques sur les OVNIS dans la période 1947-1953 (Refs. 6 et 7). Un de ces sources vient juste d'être publiée par le NICAP (réf. 7), et constitue, à mon avis, une addition extrêmement valable à la littérature croissante sur le sujet des OVNIS. La défense de l'hypothèse extraterrestre par Keyhoe, et plus tard par beaucoup d'autres (pas toujours par des gens qui sont considérés comme conventionnels par les cercles scientifiques), a eu peu d'impact sur la communauté scientifique, qui a basé son rejet du problème des OVNIS sur des comptes rendus de presse et des assurances officielles que les investigations soigneuses n'indiquaient rien qui ne suggère des phénomènes au delà des explications scientifiques courantes. L'hypothèse numéro 7 a ainsi été reçu par une ignorance pure et simple de la science jusqu'ici. En tant que scientifiques qui a effectué un effort certain pour tenter d'examiner les faits, je dis que cela a été une erreur scientifique insigne, bien que fondamentalement inconsciente - une erreur qui doit être rectifiée avec le minimum de retard. Sur la base des preuves que j'ai examiné, et sur la base de ma propre évaluation des hypothèses alternatives (y compris certaines hypothèses qui ne sont pas énumérés ci-dessus), je considère maintenant l'hypothèse 7 comme celle qui très probablement correcte. Mes instincts scientifiques me mènent à prédire que si les OVNIS ne sont pas d'origine extraterrestre, alors je suspecte qu'ils s'avéreront être quelque chose d'encore bien plus bizarre, quelque chose peut-être d'un plus grand intérêt scientifique encore que des engins extraterrestres.

QUELQUES REMARQUES SUR L'EXPERIENCE DE L'INTERVIEW DE TEMOINS ET SUR LES TYPES DE CAS RENCONTRES:

1. Sources des cas traités:

Avant 1966, j'avais interviewé environ 150-200 personnes rapportant des OVNIS; depuis 1966, j'ai interviewé environ 200-250 personnes des plus. La base de mon interview après 1966 a été tout à fait différente de celle de la période précédente, qui était d'interviewer des témoins d'observations sur place, dont j'avais entendu parler en général essentiellement par hasard. Presque toutes mes interviews d'après 1966 ont été celles de témoins dans des cas déjà étudiés par un ou plusieurs des groupes d'investigations privés des OVNIS, comme le NICAP ou l'APRO, ou par l'organisme d'investigation officiel (le projet Blue Book). Ainsi, après 1966, je n'avais pas affaire avec un corps de témoins rapportant Vénus, des aérolithes, et des phares d'avions, parce que de tels cas sont dont tellement facilement reconnaissables, et les vérifications antérieurs de groupes dont je bénéficiait avaient déjà filtré et avaient rejeté la majeure partie du matériel non pertinent. Plusieurs des cas que j'ai vérifiés étaient des cas plus anciens, certains de plus de 20 ans. C'était principalement le travail de fond des nombreux groupes d'investigation indépendants ici et dans d'autres régions du monde (particulièrement le secteur australien où j'ai eu une occasion d'interviewer environ 80 témoins) qui ont rendu possible mon traitement de ce type de données déjà tamisées qui a permis de mettre à jour des informations scientifiquement intéressantes aussi rapidement. Je souhaite témoigner de ma dette envers ces "amateurs éclairés," pour employer le vocabulaire familier de l'astronome; leur contribution à la clarification finale du problème des OVNIS sera reconnue comme ayant été d'une importance fondamentale, malgré le dédain dans lequel certain scientifiques les tiennent, et ont en plus d'une occasion, rejeté leurs efforts. Bien que je cite seulement les plus grands de ces groupes (le NICAP a environ 12.000 membres, l'APRO environ 8.000), il y a beaucoup de plus petits groupes, et ils ont fait un travail des plus louable sans presque aucunes ressources. (inutile d'ajouter qu'il y a d'autres petits groupes dont le souci est seulement le sensationnel et les aspects spéculatifs.)

2. Quelques caractéristiques notables des témoins:

En discutant souvent de ma propre expérience d'interrogation de témoins avec des membres de ces groupes non officiels de recherche su les OVNIS dont après le travail a été si indispensable à mes propres études, j'ai appris que la plupart de mes propres réactions aux témoignages des interviewés sont partagées par ces investigateurs. Le problème récurrent de l'établissement de descriptions précises, la difficulté presque incommensurable a effectuer des évaluations significatives de taille angulaire, d'altitude angulaire, et les erreurs d'appréciations des profanes, les désaccords inévitables entre les descriptions de témoins différents d'une même observation, et d'autres difficultés d'observations non-instrumentales sont bien connues par tout ceux qui ont étudié des rapports d'OVNIS. Mais, tout aussi répandues, il y a les impressions du souci généralisé parmi les témoins d'OVNIS de vouloir éviter (plutôt que de rechercher) la publicité à propos de leurs observations. La forte répugnance à rédiger un rapport public d'une observation de quelque chose dont le témoin réalise qu'elle est en dehors des limites des expériences admises survient à plusieurs reprises. Dans mes interviews de vérifications sur des observations de 1947, effectuées pour contre-vérifier les données de ces cas telles qu'utilisées dans une très valable publication récente par Bloecher (réf. 8), j'en suis venu à me rendre compte clairement pour la première fois que cette hésitation n'était pas quelque chose qui a été instillée par les moqueries sur les OVNIS d'après 1947, mais que cela fait partie d'une attitude largement disséminée pour taire l'anormal et l'inexplicable, qui fait que les gens sont peu disposés à rapporter même ce qu'ils ont vu de leurs propres yeux si c'est une expérience qui n'entre pas dans le cadre de la normalité telle qu'elle est couramment admise. J'ai entendu avec une consternation extrême des collègues scientifiques qui disent constater la croyance non scientifique avec laquelle le grand public fait le saut vers la conclusion que les OVNIS sont des vaisseaux spatiaux. Ces scientifiques n'ont pas certainement interviewé beaucoup de témoins d'OVNIS; parce que c'est précisément l'attitude opposée l'attitude qui est la réponse caractéristique des témoins. Dans mes interviews australiennes, j'ai trouvé le même sentiment de malaise quand il s'agit de rapporter ouvertement une observation d'un OVNI bien défini, à cause de la peur que l'entourage pense "qu'on a perdu la tête." Même les investigateurs d'autres régions du monde où les valeurs scientifiques modernes dominent la vision du monde m'ont dit rencontrer exactement cette même hésitation des témoin. L'accusation de ce que les témoins d'OVNIS, en tant que groupe, sont des gens hypersensibles est totalement fausse. Je suis d'accord avec la façon dont le Général John A. Samford, alors directeur du renseignement de l'Armée de l'Air, l'a dit dans une conférence de presse du Pentagone en 1952: "des observateurs crédibles ont vu des objets relativement incroyables."

Non seulement l'accusation selon laquelle les témoins rechercheraient une publicité est erronée, non seulement l'accusation selon laquelle les témoins sont des excités est totalement inapplicable aux témoins que j'ai interviewés, mais est également totalement fausse l'accusation facile qu'ils verraient un phénomène aérien peu ordinaire et sauteraient directement à une certaine sorte "d'hypothèse de vaisseau spatial." Mon expérience des témoins interviewés dans l'échantillon choisi que j'ai examiné depuis 1966 est que le témoin essaye d'abord d'expliquer son observation anormale en cherchant une explication entièrement conventionnelle. "J'ai pensé que ce doit être un avion." Ou, "au début, j'ai pensé que c'était une automobile ou une dépanneuse avec sa lumière rouge clignotante. " Ou, "J'ai pensé que c'était un météore - jusqu'à ce qu'il se soit immobilisé complètement au milieu du ciel," etc... Hynek a une expression très heureuse pour ce modèle très typique de réponse des témoins: il le nomme "escalade d'explication," pour dénoter la succession souvent rapide des tentatives de plus en plus plus difficiles d'expliquer et d'assimiler ce qui passe devant les yeux du témoin, en commençant presque invariablement par une interprétation triviale, et non pas avec une hypothèse de vaisseau spatial. En effet, je réagis probablement de la manière caractéristique de tous les investigateurs des OVNIS; dans ces cas comparativement rares où le témoin révèle qu'il a immédiatement interprété ce qu'il a aperçu comme étant un engin extraterrestre, je tourne le dos à une interview qui a toute les chance d'être une interview sans aucun intérêt. Je répète: de tels exemples sont vraiment tout à fait rares; la majeure partie de la population a absorbé un degré de conformisme scientifique qui reflète le résultat net de décennies, sinon de siècles, de formation scientifique de nos opinions. Je pourrais admettre que le segment de la population qui adhère à l'hypothèse 8 ci-dessus pourrait être prompte à faire le saut vers une interprétation de vaisseau spatial si ils voient quelque chose de peu ordinaire dans le ciel, mais, dans l'ensemble, ces personnes convaincues de l'hypothèse 8 sont tout à fait indifférentes aux observations, intrinsèquement. Leur conviction est ferme, sans qu'ils se tracasse pour des choses relatives à des observations. C'est en tout cas ce que j'ai ressenti en étant en contact avec les gens qui soutiennent l'hypothèse 8 avec passion.

3. Crédibilité des témoins:

La crédibilité d'évaluation des témoins est, naturellement, un problème toujours présent au stade actuel des études sur les OVNIS. Là encore, de mes discussions avec d'autres investigateurs, j'ai conclu que le bon sens et l'expérience acquise au fil des jours avec des escrocs et des personnes douteuses mènent chaque investigateur sérieux des OVNIS à composer un ensemble de critères qui ne diffèrent pas beaucoup de ceux utilisés dans l'instruction d'affaires de justice dans nos tribunaux (par exemple, les Federal Jury Instructions). Il parait fastidieux de s'étendre encore ici sue ces choses évidentes. On peut être dupé, naturellement; mais il serait dans les faits déraisonnable de suggérer que les milliers de comptes rendu OVNIS maintenant enregistrés soient simplement des faux témoignages, cela sera mieux discuté par certain des cas racontés ci-dessous.

4. Fiabilité des observations des témoins:

Séparément de la crédibilité dans le sens de la confiance en l'honnêteté du témoin, il y a la question de la fiabilité de l'être humain en tant que système de perception. Clairement, il est indispensable de se rendre compte des facteurs psychophysiques limitant la discrimination visuelle, l'évaluation des temps, l'évaluation des distances, l'évaluation angulaire, etc... En traitant de tout les échantillons de toutes les observations que les profanes appellent dès le début OVNIs, de tels facteurs jouent un grand rôle dans le tri des cas douteux. Dans le type de rapports d'OVNI qui sont d'importance primordiale actuellement, les observations rapprochées d'objets de grande taille se déplaçant à de basses vitesses, ou au repos, et en vue pendant de nombreuses secondes plutôt que pendant des fractions d'une seconde, tous ces problèmes de perception diminuent en importance, bien qu'ils doivent jamais être négligés.

Une objection fréquente à la considération sérieuse des rapports d'OVNIS, faite par les sceptiques qui n'ont fait aucune investigation de première main sur un cas, est basée sur l'idée que des comptes rendus largement différents sont présentés par les témoins multiples qui ont tous étés présents à un certain incident. Pour sûr, ce genre d'anomalies émergent dans des incidents OVNI à témoins multiples. Les gens diffèrent quant aux directions, aux périodes relatives, aux tailles, etc... Mais je crois qu'il n'est pas injuste de remarquer, car la réfutation de base à cette attaque naïve sur les OVNIS en rend compte, qu'un groupe de témoins qui voient une collision d'automobile au coin de la rue, ne va pas se présenter au tribunal pour y raconter l'événement en tant que rhinocéros enfonçant un chariot de bébé, ou comme un avion s'écrasant sur un bâtiment voisin. Il y a, je dois le rappeler nettement dans ces cas-ci, des limites tout à fait raisonnables sur le désaccord des témoignages des différents témoins. Ainsi, quand on trouve une demi-douzaine de personnes qui disent toutes qu'elles ont vu un disque en forme de dôme à quelque cent pieds d'eux, qui n'avait aucune ressemblance avec n'importe quel avion connu, qu'il a décollé sans bruit, et a été hors de vue en cinq secondes les variations presque inévitables des descriptions des distances, formes, dispositifs secondaires, bruits, et des temps, ne peuvent pas être utilisées pour désavouer le cas au nom de ces discordances la nature fondamentalement significative de leur compte rendu collectif. J'ai parlé avec quelques scientifiques, particulièrement quelques psychologues, dont l'insistance théoricienne sur le mauvais équipement d'observation dont l'espèce humaine est équipée m'a fait presque me demander comment des gens osent seulement prétendre faire un constat d'accident de voiture. Une certaine mesure à propos des limitations perceptuelles des évaluations des témoins est sûrement nécessaire dans toutes ces situations. Ce sens de la mesure doit s'accompagner d'un scepticisme sain quant à la plupart des détails les plus fins, à moins qu'ils soient identiques pour plusieurs témoins indépendants. Il n'y a aucun doute que les données anecdotiques ne sont pas idéales; mais parfois vous devez utiliser ce que vous avez. Commencer une étude des OVNIS exige un examen minutieux de telles données anecdotiques; le besoin pressant est d'obtenir quelque chose de bien mieux.

5. Le problème de la connaissance préalable des OVNIS par les témoins:

En interviewant des témoins d'OVNIS, il est important d'essayer de s'assurer si le témoin était, avant son rapport d'observation, au courant ou peu familier des livres et des écrits sur les OVNIS. Bien qu'une grande connaissance de la littérature sur les OVNIS ne rende pas faux le témoignage de témoin, cela attire l'attention. Quiconque a fait de nombreuses interviews sur le terrain, impliquant des cas précédemment non filtrés, est au courant des exemples occasionnels où le témoin a montré un enthousiasme si évident pour le problème des OVNIS que la prudence a exigé le rejet de son compte rendu.

Cependant, dans ma propre expérience, une réaction beaucoup plus commune aux questions au sujet de l'intérêt porté avant l'observation au sujet des OVNIS me fait plutôt commenter que le témoin ait non seulement su peu de choses à propos des OVNIS allant au delà de ce qu'il a pu lire dans des journaux, mais qu'il est fortement peu disposé à prendre les histoire d'OVNI sérieusement. La répétition mais aussi la spontanéité avec lesquelles les témoins de crédibilité élevée font des déclarations en ce sens est claire; "je ne croyais pas du tout qu'il y avait quelque chose de vrai dans toutes ces histoires d'OVNIS jusqu'à ce que j'aie vu réellement cette chose," est une caractéristique notable de des interviews de tous les investigateurs avec qui j'ai parlé. Évidemment, un faussaire éventuel pourrait chercher à tromper son interrogateur en inventant une telle affirmation; mais je puis seulement dire que le soupçon d'être dupé ainsi n'a pas été réveillé plus d'une fois ou deux fois dans les centaines d'interviews de témoins que j'ai réalisées. D'autre part, je suppose que, dans plusieurs douzaine d'exemples, j'ai perdu mon intérêt pour un cas en raison d'un témoin quand il a expliqué qu'il s'intéressait aux OVNIS avant l'observation et qu'il soutenait alors déjà l'hypothèse extraterrestre.

De temps en temps on rencontre les témoins pour qui la connaissance antérieure sur le phénomène est si faible qu'elle est presque amusante. Un missionnaire Anglican en Nouvelle-Guinée, le Révérend N. E. G. Cruttwell (réf. 9), qui a fait beaucoup d'interview de témoins d'OVNIS dans son secteur, a décrit le témoignage des indigènes qui descendent vers la mission depuis leur territoire de montagne seulement quand ils sont à la chasse au wallaby, des indigènes qui ne pourraient pas lire de rapports d'OVNIS en aucune langue du monde, et pourtant viennent là présenter dans leurs descriptions de ce qu'ils ont vu, des comparaison de ce qu'ils ont vu avec des objets tels qu'assiettes et bols qu'ils prennent la sur une table et montrent en train de voler, et expliquent qu'ils on du mal à trouver dans leur langue maternelle les mots pour décrire "assiettes" et "bols" volants. Il y a là peu de chance que les témoins aient été influencés par la lecture de magazines dans les salons de coiffures dans de tels exemples.

6. Les catégories de rapports OVNIS intéressantes:

La portée de ce rapport exclut quoi que ce soit qui s'approcherait d'une liste approfondie des catégories des phénomènes OVNIS: beaucoup de ce qui pourrait être fait clairement de manière approfondie devra être résumé dans ma remarque que le monde scientifique dans son ensemble est confronté à un choc quand il se rend compte de la nature étonnante du phénomène OVNI et de sa complexité ahurissante. Je fais ce commentaire laconique en étant conscients du fait qu'il invite à des moqueries facile; mais l'honnêteté intellectuelle exige que je précise que mes deux années d'étude m'ont convaincues que dans le problème OVNI se cachent des questions scientifiques et technologiques qui défieront la capacité des scientifiques les plus exceptionnels à les expliquer - dès qu'ils commenceront à examiner les faits.

a) Lumières dans le ciel la nuit.

(Les "DLs" comme elles sont appelées par le personnel du NICAP, sur la base que la profusion des rapports "des fichues lumières" serpentant ou planant ou filant à travers le ciel de nuit de façon inexplicable sont un des type les plus commun, pourtant sur une des catégories les moins utiles et significatives des OVNIS rapporté.) Finalement, je pense que leur signification pourrait devenir scientifiquement très substantielle quand les techniques d'observations instrumentales seront utilisable pour une large surveillance des mouvements des OVNIS. Mais il y a beaucoup de façon dont des observateurs peuvent être trompés par des lumières dans le ciel de nuit, donc je discuterai par la suite seulement des quelques cas qui sont d'une nature tellement extrêmement peu usuelle et où les protocoles des observations sont exceptionnellement puissants.

b) Observation à courte distance de disques sans ailes et objets en forme de cigare.

Cette catégorie est bien plus intéressante. Beaucoup sont des observations de journée, beaucoup ont été faites par des témoins de crédibilité tout à fait élevée. Des détails structuraux tels que des "hublots" et des "pieds" (pour employer les termes que les témoins ont adopté pour suggérer le mieux possible ce qu'ils pensent qu'ils ont vu) sont décrits en de nombreux cas. L'absence d'ailes et le manque de moyen visible de propulsion éliminent clairement les avions et les hélicoptères conventionnels. Beaucoup sont silencieux, beaucoup se déplacent à de telles vitesses et avec de telles accélérations qu'ils défient la compréhension en termes de technologie actuelle. Il doit être compris que je parle ici seulement des rapports de ce que je considère comme des observateurs crédibles.

c) Observations rapprochées de nuits d'objets incandescents ou clignotant ou équipés de lumières, planant.

Dans ces exemples, la forme n'est pas vue distinctement, évidemment dans de nombreux cas c'est à cause de la brillance des lumières. Moins significatifs que ceux de la catégorie précédente, ceux-ci néanmoins ne peuvent pas être expliqués en termes de véhicules connus. Il est fréquemment rapporté qu'ils planent au-dessus des véhicules au sol ou à leur suite. Parfois il sont rapportés comme planant au-dessus de structures, d'usines, de centrales électriques, et similaires. Le silence y est typique. Les tailles estimées changent considérablement, dans une proportion que je ne crois pas pouvoir être expliquée simplement en termes de manque de fiabilité des évaluations de distance et de taille quand on regarde un objet inconnu.

d) Objets détectés par radar, quelquefois simultanément visuellement, quelquefois vus simultanément par des observateurs au sol et en l'air.

Dans plusieurs de ces cas, les indices de la nature non conventionnelle de la cible de radar est sa grande vitesse (estimé à des milliers de miles par heure dans certains exemples); dans d'autres, c'est l'alternance du vol stationnaire et des mouvements; dans d'autres encore, ça a été les mouvements verticaux peu ordinaires qui rendent les observations de radar significatives. Clairement, les plus importants sont ces exemples dans lequel il y a eu une concordance étroite entre la détection visuelle et radar de l'objet inconnu. Il y a bien plus de tels cas tels que les scientifiques ou le public ne le pense.

Ces quatre catégories n'épuisent en aucune façon la liste. Mais elles constituent quatre catégories qui se produisent généralement et qui sont d'intérêt ici. Des exemples seront trouvés ci-dessous.

7. Questions fréquemment posées:

Comme la remarqué Mark Twain, "la foi est une belle chose, mais c'est le doute qui vous donne une éducation."

Il y a beaucoup de questions qu'on rencontre à plusieurs reprises de la part des personnes qui n'ont fait aucune recherches personnelle sur les cas d'OVNIS et qui maintiennent un scepticisme sain au sujet des OVNIS. Pourquoi les pilotes ne rapportent-ils pas ces choses si elles volent en nos cieux? Pourquoi ne sont-ils pas dépistés sur le radar? Pourquoi nos satellites et systèmes de détection astronomiques n'obtiennent-ils pas de photos d'OVNIS? Pourquoi sont-ils toujours vus dans des secteurs ruraux hors des sentiers battus mais jamais au-dessus de grandes villes? Pourquoi de larges groupes ne voient-ils jamais simultanément des OVNIS, au lieu d'individus seuls? Pourquoi les astronomes ne les voient-ils pas? Ne devrait-il pas y avoir des accidents d'OVNIS de temps en temps qui laisseraient des preuves physiques nette de leur réalité? Ou ne devraient-ils pas au moins laisser des traces physiques résiduelle dans ces exemples allégués où les objets ont atterri? Ne devraient-ils pas affecter des radios et produire parfois d'autres effets électromagnétiques? Si les OVNIS sont un produit d'une certaine civilisation avancée, ne devrait-on pas s'attendre à quelque comportement investigateur, puisque la curiosité innée doit être un dénominateur commun de quelque chose que nous appellerions "l'intelligence?" Pourquoi ne nous ont-ils pas contactés s'ils sont quelque part dans l'univers et qu'ils ont été ici pendant au moins deux décennies? Y a-t-il une indication d'hostilité ou de risque? Les OVNIS sont-ils vus seulement dans notre pays? Pourquoi ne les avons-nous pas vus avant 1947, s'ils viennent de si loin? Et ainsi de suite.

Dans les sections suivantes, je montrerai comment certaines de ces questions ont des réponses tout à fait satisfaisantes, et comment certains d'entre elles défient toujours une réfutation proportionnée. J'emploierai la plupart du temps les cas que j'ai personnellement étudiés, mais, dans quelques exemples (clairement indiqués), j'utiliserai les cas que je n'ai pas directement vérifiés mais que je considère comme étant des cas fortement qualifiés.

8. Sources utiles de matériel sur les OVNIS:

Espérant que le personnel du Comité poursuivra ces sujets plus loin, je fais des remarques sur certains des articles les plus significatifs dans la littérature OVNI. Tous ces derniers ont été utile dans mes propres études.

Un des références exceptionnelles sur les OVNI (bien que peu connu dans les cercles scientifiques) est The UFO Evidence, écrit par R. H. Hall et édité par le NICAP (réf. 10). Il récapitule environ 750 cas OVNIS dans les dossiers de NICAP jusqu'à environ 1964. J'ai contre-vérifié un échantillon suffisamment grand de cas de cette référence pour avoir confiance en son sérieux généralement très élevé. Un volume suivant, maintenant en préparation éditoriale au NICAP, couvrira la période 1964-68. La référence 8, par Bloecher, est un des quelques sources de documentation étendue (ici principalement de sources provenant de jurnaux de notre pays) du large faisceau des observations dans une période de seulement quelques semaines en été de 1947; son étude est essentielle à l'appréciation des phases de découverte du problème des OVNIS par le public. La référence 7 est une autre source maintenant accessible de documentation extrêmement significative sur les OVNIS; il est malheureux qu'aucune version généralement accessible de la référence 6 n'existe, cependant le sous-comité Moss, par des réclamations du Dr. Leon Davidson, est au moins parvenu à arriver à une situation d'accessibilité limitée. Je suis redevable à Davidson pour une occasion récente de l'étudier de façon plus détaillée que j'avais manqués quand je l'ai vue il y a deux ans.

Le livre de 1956 par Ruppelt (réf. 5) est une source dont j'ai appris l'authenticité, par de nombreuses contre-vérification personnelle, authenticité qui est bien plus haute que ce que j'avais conjecturé quand je l'ai lue la première fois il y a une douzaine d'années. Je l'avais lu pendant des années difficiles ou j'avais du mal à croire que le matériel qu'il a récapitulé pouvait venir de vrais cas, les références 5 et 6, plus d'autres sources, cependant, certifient maintenant du sérieux généralement élevé de Ruppelt. De même les livres de Keyhoe (Refs. 3 et 4) émergent maintenant comme des sources sue les OVNIS qui contiennent un matériel dont la fiabilité dépasse de loin mes propres premières évaluations. En tant que scientifique, j'aurais été beaucoup plus acueuillant pour les ouvrages de Keyhoe s'il s'était abstenu de faire des citations étendues et des dramatisations pour entretenir un suspense; mais je dois reconnaître que de nombreuses vérifications que j'ai faites m'ont convaincu que l'exactitude avec laquelle Keyhoe rappporte les cas était presque toujours haute. Les scientifiques tendront à être rebutés par une partie de ses commentaire scientifique, aussi bien que par son style d'écriture; mais sur le matériel de cas d'OVNIS lui-même, son sérieux doit être reconnu comme impressionnant. (peut-être doit-je insérer ici la clause conditionnelle générale qu'aucune de ces sources, y compris moi-même, ne peut être exigée devoir maintenir une exactitude à 100 pour cent dans un problème aussi intrinsèquement malpropre que le problème des OVNIS; j'essaye d'attirer l'attention sur les sources dont la fiabilité semble être de l'ordre de 90% ou plus.)



05/03/2006
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