Mu le Continent perdu par James Churchward 007
Grec Cara-Maya et signification
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Alpha Al, lourd; pàa, briser; ha, eau
Beta Be, marcher; ta, où, lieu, plaine, sol
Gamma Kam, recevoir; ma, mère, terre
Delta Tel, profond, fond; ta, où, etc
Epsilon Ep, obstruction; zil, berges; onon , tourbillon
Zeta Ze, frapper; ta, où. terre, etc.
Eta Et, avec; ha, eau
Theta Thetheha, étendre; ha, eau
Iota Io, tout ce qui vit et bouge; ta, où, terre, etc.
Kappa Ka, sédiment, obstruction: pàa, briser, boucher
Lambda Lam, submerger; be, aller, marcher; ta, où, terre, etc.
Mu Mu. Mu
Nu Nu , pointe, sommet, pic
Xi Xi, s'élever, apparaître au-dessus
Omikron Om, tourbillon; ik, vent; le, lieu; on, circulaire
Pi Pi, placer petit à petit
Rho La, jusqu'à; ho, venir
Sigma Zi, froid; ik, vent; ma, terre, mère, etc.
Tau Ta, où; u, fond, vallée, abîme. etc.
Upsilon U, abîme, etc.; pa, citerne; zi, froid; le, lieu; on, circulaire
Phi Pe, venir, etc.; hi, boue, argile
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Chi Chi, bouche, ouverture
Psi Pe, venir, arriver, hors, etc.; si, vapeur, froid
Omega O, ici, là; mec, tournoyer; ka, sédiments
Origine de la croix grecque. Telle qu'elle a toujours été connue, la croix grecque est une
énigme qui a plongé dans la perplexité plus d'un savant, car elle est trouvée sur des multitudes
d'inscriptions indéchiffrables pour nos archéologues. On la retrouve au Yucatan et en
Amérique Centrale en particulier.
Winter, dans son ouvrage Guatemala, écrit à la page 156: « Le mystérieux symbole de la
croix grecque, que l'on trouve aussi sur les pierres de Quiriga et de Copan, a été cause de bien
des conjectures chez les érudits. » Apparemment, personne ne peut résoudre ce simple
problème.
La croix grecque (fig.1) est le symbole central de ce blason royal de Mu, l'empire du Soleil.
L'hiéroglyphe est une phrase entière, dans la langue de Mu, qui se lit U-luumil (prononcez
Ou-lou-oum-il), ce qui signifie « la terre de, le pays de », et par extension « l'empire de » ou «
le royaume de ». Si bien que dans toutes les inscriptions où elle apparaît elle représente une de
ces phrases, suivant ce qui lui suc-cède ou la précède.
La croix grecque confirme ma traduction de l'alphabet grec, et tous deux confirment
l'existence de Mu, l'empire du Soleil, qui était la Mère patrie des Grecs.
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LE VOLUME SACRÉ ÉGYPTIEN
LE LIVRE DES MORTS
Le Livre des Morts des Egyptiens contient beaucoup de passages prouvant l'existence de la
Mère patrie de l'homme, le continent perdu de Mu. Il confirme que cette terre a bien été le
premier pays de l'humanité, les autres n'étant que des satellites tournant autour d'un seul pôle
d'attraction. le continent hautement civilisé de Mu, colonisateur des mondes qui l'entouraient.
Il ne me paraît donc pas déplacé de dire quelques mots de ce Livre des Morts.
Ce nom est celui par lequel ce document est communément connu. En hiéroglyphes
égyptiens, le nom s'écrit Per-m-hru. Selon les égyptologues, per signifie « arrivant », hru veut
dire « jour » et m est une préposition signifiant « de ».
Mais les égyptologues ne sont pas tous d'accord sur la traduction exacte du titre du livre. Le
professeur Pleyte, dans son ouvrage Chapitres supplémentaires du Livre des Morts, avance
que le nom devrait se traduire « arrivant du jour ». Brugsch Bey, dans son Steinschrift und
Bibelwort, page 257, affirme que la signification exacte est « Livre de l'arrivée de jour ».
Lefébure, Maspero et Renouf penchent pour « Arrivant de jour ».
Laissons ces grands égyptologues à leur dis-pute, car lequel a raison? Il me semble que le seul
moyen de résoudre le problème est de montrer quel est le sujet du livre et ce qu'il signifie; car
tous les écrits qui le composent sont symboliques. et il est indispensable de savoir ce qu'ils
symbolisent. Aucun égyptologue ne l'a encore démontré.
Le Livre des Morts est un mémorial sacré, dédié aux multitudes qui périrent dans la
destruction de Mu, les ancêtres des Egyptiens et de toute l'humanité. Ce sont eux, les « morts
» dont il est question. Ce sentiment d'amour et de vénération pour la Mère patrie, d'amour et
de respect pour les ancêtres, est l'origine de ce culte des ancêtres si courant de par le monde,
dans le passé et le présent. N'allons-nous pas déposer des fleurs sur les tombes de ceux qui
nous ont quittés?
Je ne suis pas du tout d'accord avec les égyptologues sur la signification de Per-m-hru. Per
veut dire « en allé », « parti »; hru signifie « le jour », et m n'est autre que Mu.
Cette lettre m que les égyptologues prennent pour une préposition, n'est rien de tel; c'est un
symbole, la lettre symbolique et aussi le nom de Mu; par conséquent. Per-m-hru veut dire «
Mu est parti du jour ». Ce qui confirme ce que j'écrivais plus haut: le Livre des Morts est un
mémorial sacré perpétuant le souvenir des 64 000 000 de personnes qui trouvèrent la mort
dans la destruction de Mu.
Mes années d'études en Orient avec quelques'uns des plus grands érudits orientaux, m'ont
permis de comprendre beaucoup de symboles ésotériques apparaissant dans le Livre des
Morts; car il ne faut pas oublier qu'il y a un rapport étroit entre les anciennes sciences de
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l'Inde et celles de l'Egypte. La haute Egypte fut colonisée par les Mayas de l'Inde: un groupe
de Naacals quitta l'Inde pour l'Egypte afin d'y enseigner les « Sept Ecritures Sacrées », la
religion et les sciences; ainsi, ce que j'ai appris en Inde peut aussi s'appliquer à l'Egypte.
On ne sait à quelle date le Livre des Morts a été écrit; cependant, les premières copies
semblent n'avoir contenu que quelques chapitres, auxquels d'autres furent ajoutés par la suite,
jusqu'à ce que l'ouvrage prenne les proportions que nous connaissons. C'est ce qui s'est passé
pour le livre hindou Maha Bharata, qui a commencé par quelques pages et qui s'est augmenté
avec le temps.
Chaque chapitre du Livre des Morts fait allusion, directement ou indirectement, à mu, et le
livre est plein de symboles qui existaient à mu avant que l'homme ait jamais foulé le sol de
l'Egypte.
Comme je l'ai raconté, Mu fut détruite par des tremblements de terre et sombra en flammes
dans les abîmes de l'océan.
J'ai choisi deux vignettes dans le Livre des Morts, que je vais déchiffrer et traduire, pour
montrer le rapport indiscutable entre ce document et Mu, la Mère patrie.
Vignette 1. C'est un symbole égyptien complexe décrivant la destruction de Mu.
1. Symbole égyptien des flammes.
2. La lettre hiératique M de la Mère patrie, et son symbole alphabétique et géométrique, un
des plus usités pour la représenter.
3. Un très ancien symbole, représentant un abîme, une citerne ou un puits.
4. La citerne ou l'abîme rempli de feu.
La vignette signifie donc: « Mu a été plongée dans un abîme de feu, et tandis qu'elle
s'engloutissait, des flammes jaillirent et l'enveloppèrent. Ceci est expliqué par les flammes qui
entourent la fig. 2, Mu.
Un des symboles que l'on retrouve le plus souvent, c'est l'autel stylisé, surmonté d'un soleil
couchant. lui-même surmonté d'un lotus fermé, ou mort.
Ce symbole complexe se retrouve à maintes reprises parmi les vignettes du Livre des Morts,
et il est remarquable de constater que le lotus est invariablement fermé, ou mort.
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Voici l'explication de cette petite vignette:
1. C'est l'autel stylisé classique des Egyptiens.
2. La fleur de lotus sacrée, symbole floral de
Mu.
3. Le soleil sans rayon, symbolisant son coucher, il est descendu sous l'horizon. Etant placé
sous Mu, le lotus, cela signifie que le soleil a plongé au-dessous des horizons de Mu. Le soleil
s'est donc couché sur le continent mort. Tout est ténèbres. Mu est « la région des ténèbres
Avant la submersion, le symbole géographique de Mu était un signe à trois pointes signifiant
« Les terres de l'Ouest les trois terres composant le continent de Mu.
Après l'engloutissement de Mu, son site géographique fut appelé la « région des ténèbres et
elle était symbolisée par le soleil sans rayon au-dessus de la pointe centrale (fig. 6). Parfois la
pointe centrale est supprimée et il ne reste que le soleil sans rayons (fig. 5).
La vignette du Chapitre 81. Les égyptologues décrivent cette vignette du Livre des Morts
comme une « tête sortant d'un lotus ».
On peut lire à la dernière ligne du chapitre 81: « Je suis un pur lotus jailli des champs du
soleil. »
Voici comment se déchiffre cette vignette:
La tête représente un Egyptien, reconnaissable à la coiffure.
La tête sort d'un lotus.
Le lotus est fermé, mort.
Sur cette vignette le lotus représente le continent mort de Mu.
Et voici la traduction:
« Les Egyptiens viennent de Mu, une terre qui est morte et n'existe plus. »
La dernière ligne est le point culminant de tout le chapitre. « Je suis un pur lotus », cela
signifie « Je suis un pur descendant du peuple de Mu».
« Jailli des champs du soleil » confirme encore cette traduction, les champs du soleil étant
l'empire du Soleil, le nom impérial de Mu.
Mu, dans la langue de la Mère patrie signifiait: « mère, terre, champ, pays, empire » et aussi «
bouche ».
En traduction libre: « Je suis un égyptien d'ascendance pure; mes ancêtres venaient de
Mu la mère patrie, l'empire du Soleil, qui est maintenant morte et disparue. »
Un dernier mot sur les traditions égyptiennes:
Tous les anciens peuples, y compris les Egyptiens, croyaient à la réincarnation de l'âme. Nos
vieilles tablettes orientales nous démontrent que les anciens comprenaient les origines et les
influences de toutes les forces: ils savaient que lorsqu'une force a accompli sa mission
donnée. celle que lui a assignée la nature, elle s'épuise mais ne meurt pas. Une force ne peut
pas plus mourir qu'un élément ne peut mourir. Une force épuisée retourne à sa source pour se
régénérer, puis elle attend dans les entrepôts de la nature d'être appelée pour une nouvelle
mission. C'est ce que nous expliquent ces tablettes millénaires.
L'âme de l'homme est la plus grande force de la terre, après la Divinité. L'âme de l'homme
s'était incarnée dans le continent de Mu, les Terres de l'Ouest. Quand l'homme dort de son
dernier sommeil, son corps se décompose mais son âme ne meurt pas, et. selon les anciens.
elle retourne à l'endroit de son incarnation, Mu, pour y attendre sa réincarnation.
Depuis le temps de Ménès, quand la Haute et la Basse Egypte devinrent un seul royaume, jusqu'à
environ 27v. J.C., il y avait deux religions en Egypte. le culte de l'Est et le culte de
l'Ouest. En basse Egypte on croyait que l'âme voyageait vers l'ouest pour y chercher le lieu
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de sa réincarnation. En Haute Egypte, on pensait que l'âme devait partir vers l'est pour
atteindre cette même destination, le paradis céleste. Les deux cultes affirmaient que l'âme
devait suivre la même route qu'avaient suivie ses ancêtres pour arriver en Egypte.
En comparant ce qui précède avec les déductions faites par les égyptologues sur ces cultes
diamétralement opposés, on est tenté de sou-rire, car je n'ai pas trouvé une seule autorité
égyptienne qui explique l'origine et la cause de ces deux cultes; pourtant le problème est facile
à résoudre, comme je vais le prouver.