Influence de l'Atlantide sur le développement des civilisations?
Quelques réflexions sur l’émergence des civilisations, influence de l'Atlantide?
Par
Pythéas
Plan hypothétique d'Atlantis capitalde de l'Atlantide
Les ancêtres des habitants du continent indien apportèrent avec eux un patrimoine de connaissance, ces nouveaux venus purent occuper le sous-continent indien surmontant la résistance des populations indigènes, auxquelles ils enseignèrent le contenu des Véda, en conservant toutefois le contrôle de l’interprétation et de l’usage des textes. Ici encore, un peuple « nouveau » se présente comme civilisateur et réussit dans son entreprise car il possède un code qui le rend supérieur.
Le peuple d’Israël était nomade, il habitait dans des tentes et possédait une promesse faite par le Tout-Puissant à son ancêtre Abraham, mais pas encore une Révélation véritable, c’est-à-dire « le Livre ». L’exode d’Egypte se conclut au contraire avec la possession du Livre avec lequel naquirent le sacerdoce, les rites et la législation. Peu après on construisit le Temple, car Salomon « le Pacifique » (Jérusalem signifie « ville de la paix ») possédait le savoir des Egyptiens, ce qui probablement lui permit d’interpréter correctement les Tables reçues par Moïse. La Loi de Dieu engendrant la Loi relative des hommes. L’idéal de vie étant alors d’atteindre le sacerdoce sacré.
Reconstitution du Temple de Salomon à Jérusalem
Toutefois ne pouvant trouver de constructeurs dans son peuple, il demanda l’aide du roi de la ville voisine de Tyr, au Liban, qui lui envoya les artisans et les très beaux troncs de bois de cèdre, typique de cette région. Les mesures, les proportions et le projet du Temple furent cependant l’œuvre directe du Tout-Puissant.
Intérieur du Temple (hékhal) en bois de ceidre
Un sort semblable à celui des Juifs fut celui des Arabes, qui après la conquête de Jérusalem, devinrent des constructeurs et des experts en philosophie (Averroès, Avicenne), mathématique, alchimie, poésie et astrologie. Les arts et les sciences connurent une impulsion extraordinaire qui coïncida avec l’âge d’or de la civilisation arabe. Cette soudaine richesse de connaissances semble avoir été une conséquence de la conquête de Jérusalem et de l’aide des savants hébraïques, tenus en haute estime dans l’Islam, comme dans toute l’Europe, et encore de nos jours.
Les Cabalistes Juifs savaient en effet comment lire la Bible au-delà de la lettre et dans les livres de Moïse, dérivés des Tables, on pouvait trouver tout ce qui était nécessaire. Nostradamus lui-même était Juif, bien que converti comme le démontre son nom. Plusieurs savants israélites ont confié des « formules » et secrets cachés dans le Livre.
Les Juifs auraient donc hérité des Egyptiens peut-être dépositaires du savoir de l’Atlantide, un important secret qui rendit possible la fondation de Jérusalem et de son Temple. Par la suite, les Arabes bénéficièrent à leur tour du savoir contenu dans la ville jusqu’au moment où les Européens le cherchèrent en exploitant les suggestions des cabalistes et en envoyant dans ce but neuf chevaliers. Lorsque ces chevaliers rentrèrent chez eux, tout changea en Occident, même l’architecture : il faut donc supposer que leur mission fut un succès.
Vue imaginaire de Jérusalem dans un livre du XVIIIe siècle
Dans cette hypothèse, je place en premier lieu l’Atlantide comme moteur des civilisations futurs, en deuxième lieu la fondation de Jérusalem, abritant un secret certain, en troisième lieu, la fondation de l’Ordre des Templiers qui rapportèrent en Occident certains de ces secrets de Jérusalem.
Selon Charpentier, les pyramides sont un formulaire de science cosmique et les tables de pierre contiennent « une formule de l’univers ». Cette formule aurait été connue par les maîtres constructeurs des cathédrales, grâce à l’heureuse mission-recherche des neuf chevaliers. Ceci pourrait expliquer l’identité « fondamentale qui existe malgré la diversité des formes due aux temps et aux lieux, entre les proportions et les mesures rythmiques des monuments de l’ancienne Egypte et celles de certaines mosquées et de certaines cathédrales gothiques.
Les neuf chevaliers, après la conclusion de leur mission, rentrèrent en France en 1128. Charpentier est certain qu’ils réussirent à rapporter ce qu’ils cherchaient en Terre sainte (la preuve en serait sculptée sur un portail de la cathédrale de Chartres, représentant justement l’Arche d’Alliance. Sous la sculpture est écrit en latin Hic ammtvp archa cederis : « Ici est perdue l’Arche d’Alliance »). Saint Bernard convoqua alors à Troyes un concile qui engagea toute l’Eglise, jusqu’aux plus hautes hiérarchies, pour donner une règle au nouvel ordre monastique. Il imposa au concile son autorité et fut chargé de rédiger la règle du nouvel ordre. Saint Bernard étant en même temps juge et partie en cause, eu donc un rôle décisif dans l’organisation de l’Ordre des Templiers
L'Arche d'Alliance avec son énigmatique inscription à la Cathédrale de Chartres
Saint Bernard de Clairvaux dont le rôle fut central dans la constitution de l'Ordre des Templiers