Mu le Continent perdu par James Churchward 006
A mon avis, les ruines de Panape sont celles d'une des capitales de la Mère-patrie, une des
Sept Villes Sacrées. Il est impossible d'en déterminer la population mais elle devait être assez
importante, au moins cent mille âmes.
SWALLOW. 120 milles à l'est de Panape. Sur cette petite île se trouve une pyramide
semblable à celles de Guam et de Tinian. A l'ouest de l'île, on voit un vaste quadrilatère de
pierre, contenant plusieurs monticules. Sans doute, si l'on grattait la terre et le guano qui les
recouvrent on découvrirait un édifice.
KUSAI, à l'extrémité sud-est de l'archipel Marshall. Là et dans les îlots environnants on peut
voir des ruines semblables à celles de Panape, mais moins importantes. Au sud du port de
cette île s'étendent plusieurs canaux bordés de pierre. Ils s'entrecroisent à angle droit. Entre
ces croisements il y a des îles artificielles, qui portaient des constructions autrefois. Une tour
demeure, d'environ douze mètres de haut.
Les légendes indigènes de cette île nous apprennent que « le peuple qui vivait ici était jadis
très puissant. Ils avaient de grands vais-seaux pour voyager au loin, à l'est et à l'ouest, et il
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fallait de nombreuses lunes pour arriver à destination. » Est-ce eue cela ne concorde pas
étrangement avec Valmiki qui dit: « Les Mayas étaient de puissants navigateurs, dont les vaisseaux
parcouraient les océans de l'est et de l'ouest et les mers du sud et du nord »?
LELE. Cette île est séparée de Kusai par un étroit chenal. On peut y voir une colline conique
entourée d'un mur d'une épaisseur considérable, haut de six à sept mètres. L'île entière
présente une suite de portes et d'enclos cyclopéens. Certains de ces enclos sont des
parallélogrammes de 70 sur 30 mètres. Le plus grand mesure entre 100 et 150 mètres de long
sur 50 de large. Les murs sont généralement épais de quatre mètres et entourent des caves, des
grottes artificielles et des passages secrets.
Les indigènes de cette partie des Carolines sont extrêmement hostiles à l'homme blanc et, en
1874, ils étaient encore cannibales. Depuis ils se sont civilisés.
KINGSMILL. Sur l'île Tapiteau de ce groupe on trouve les mêmes hautes et fines pyramides
de pierre que dans les archipels Gilbert et Marshall.
LES MARIANNES. Sur ces îles, dont Guam. les vestiges ont un caractère différent. Ce sont
de hautes colonnes de pierre massive, tronquées, surmontées d'une pierre hémisphérique. Souvent,
ces pierres sont au sol, au pied de la colonne. comme si elles avaient été jetées à terre
par une secousse tellurique. Sur l'île de Tinian elles sont encore disposées en colonnades.
HAWAII. A une cinquantaine de kilomètres de Hilo il y a sur une colline une vaste ruine
appelée Kukii. Il n'y a pas la moindre pierre sur cette éminence, en dehors de celles qui y ont
été apportées.
Le sommet avait été aplani, et la construction orientée sur les quatre points cardinaux; le sol
était pavé. Deux blocs de pierre dressés, à cinq ou six mètres l'un de l'autre, sont disposés d'est
en ouest, avec une parfaite exactitude.
Le sommet de la colline était en terrasse, ces terrasses pavées de pierres taillées de forme
carrée, plus ou moins grandes. Chaque pierre était polie sur tous ses côtés, de façon à ce
qu'elles puissent bien se joindre. Il reste encore une dizaine de mètres de pavage sur la
terrasse inférieure.
A l'ouest, un escalier montait au sommet, une hauteur de cent mètres environ.
On trouve une autre ruine à Kona.
LES MARQUISES. Il y a plusieurs ruines remarquables dans cet archipel. Apparemment.
personne n'a eu l'idée de les étudier. Je crois même que personne n'a jamais encore révélé leur
présence.
Je viens d'énumérer là une longue liste de vestiges titanesques, et pourtant je n'ai pas évoqué
la moitié de ce que l'on peut trouver dans les îles du Pacifique. Devant ces preuves tangibles,
l'esprit logique ne peut formuler qu'une conclusion, à savoir qu'à un moment de l'histoire de
la Terre il a existé un vaste continent au milieu de l'océan Pacifique, embrassant tous les
groupes d'îles sur lesquels on peut trouver des vestiges préhistoriques. Et que ce continent
connaissait une très haute civilisation.
NOUVELLE-ZÉLANDE. Les Maoris, indigènes de la Nouvelle-Zélande, sont riches de
légendes et de traditions du lointain passé.
On trouve aussi chez eux beaucoup des anciens symboles sacrés. Le plus frappant est le Tat,
ou Totem, qu'ils érigent à l'entrée de leurs villages. En employant le mot Tat, je me réfère au
vocable égyptien. Ces piliers étaient utilisés par les Mayas, les Incas, les Atlantes, les
Egyptiens, les Chaldéens et d'autres peuples anciens.
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AUSTRALIE. L'Australie paraît particulière-ment pauvre en anciens documents, légendes et
traditions, et cela n'a rien d'étonnant si mes déductions géologiques au sujet de ce continent
sont exactes.
On a tout de même découvert des figures géométriques grossièrement gravées sur certains
boomerangs des tribus du nord. L'aborigène de l'Australie du nord est certainement le type
d'humanité le plus bas de la terre, plus bas que les bêtes des forêts.
Mais on a trouvé une peinture rupestre australienne qui, sans aucun doute, précède leur
sauvagerie actuelle.
Il y a trois remarquables signes dans cette peinture; d'abord Ra, le soleil, puis le chiffre 3,
symbole de Mu, montré deux fois, et enfin une hache.
Quand les Anglais s'établirent en Australie. la hache était parfaitement inconnue des
indigènes.
Cependant, je n'ai jamais entendu parler de légendes ou de traditions découvertes chez les
aborigènes de l'Australie.
Les gigantesques monuments de pierre des îles du Pacifique ont toujours été une énigme pour
les ethnologues. Cependant, ils ont tous été convaincus qu'une grande civilisation avait dû
exister dans ces régions.
On a supposé que les Polynésiens blancs descendaient de la race blanche originelle et il
semblerait que les documents et traditions découverts dans diverses régions du globe (au
Mexique, en Amérique Centrale, en Inde et en Egypte) le confirment.
En Amérique Centrale et au Mexique la tradition veut que les premiers habitants de ces pays
aient été de race blanche. Les Mayas, ou Mayax, qui ont bâti les immenses édifices dont les
ruines parsèment aujourd'hui le pays, étaient de race blanche. Des inscriptions dans les
temples du Yucatan révèlent qu'ils étaient venus là des terres qui s'étendaient à l'ouest de
l'Amérique, c'est-à-dire la Polynésie.
La tradition guatémaltèque fait également état d'une race blanche partant de l'Amérique, vers
l'est.
Des documents indiens nous disent que la partie centrale de l'Inde, le Deccan, fut d'abord
colonisée par une race blanche appelée Maya, qui était venue par la Birmanie, et que leur
patrie se trouvait à une lune vers le soleil levant, à l'est de la Birmanie, c'est-à-dire en
Polynésie. Il est ainsi démontré que ceux qui arrivaient en Amérique venaient de l'ouest, et
ceux qui venaient en Inde arrivaient de l'est. C'est une preuve irréfutable que le pays de cette
race blanche était un continent qui s'étendait entre l'Amérique et l'Asie.
Chez ces peuples, j'ai trouvé une tradition de la Création, correspondant dans ses moindres
détails avec celle des peuples anciens du monde entier:
Ellis, Polynesian Researches, Vol. I, page 100: « Aux îles Sandwich on dit qu'au commencement
la terre n'était que de l'eau, mais un grand oiseau descendit du ciel et pondit un oeuf dans
la mer; l’oeuf en éclosant donna naissance à Hawaii. »
Telle était la cosmogonie des anciens. Tous disaient que l'eau recouvrait la surface de la terre,
et que la vie débuta par un oeuf cosmique pondu dans la mer.
SAMOA: Les indigènes de Samoa ont une tradition selon laquelle « au commencement toute
la terre était recouverte d'eau ».
Le Déluge. O'Brien écrit dans Mystic Isles of the South Pacific: « Dans la plupart des îles
polynésiennes il existe des légendes d'un déluge universel auquel très peu d'hommes
échappèrent. »
Adam et Eve. « Les Polynésiens se font une idée très précise de l'origine de l'univers et de
celle de l'homme. »
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HAWAII. « Taaroa a fait Araea avec de la terre rouge et il a soufflé dans ses narines. II a fait
la femme de l'os de l'homme et il l'a appelée Eve. »
Cain et Abel. Une tradition Tonga déclare que « le fils du premier homme a tué son frère ».
NOUVELLE-ZÉLANDE. Une tradition des états Maoris affirme que « le fils du premier
homme a tué son frère ».
Tour de Babel. « A Fidji, on montre encore le site où l'immense tour a été construite parce que
les Fidjiens étaient curieux et voulaient voir la lune de près pour savoir si elle était habitée. »
Cosmogonie polynésienne. Tahiti: « Taaroa, dont le nom s'épelle différemment selon les
archipels, était le père de la cosmogonie tahitienne. Sa femme était Hina, la terre, et son fils
Oro, le seigneur du monde. »
Cela correspond à la cosmogonie la plus ancienne, c'est-à-dire à la Trinité.
FORCES MYSTIQUES. Au temps de la première civilisation de la terre, beaucoup de
sciences abstruses étaient connues qui sont aujourd'hui oubliées, perdues entre les deux
civilisations.
Les adeptes de l'ancienne culture pouvaient marcher dans le feu sans se brûler, comme le
relate la Bible et le Popol Vuh.
Il est bien connu que certains indigènes des îles du Pacifique peuvent marcher sur des charbons
ardents sans se brûler. On peut voir cela à Hawaii et aux îles Fidji.
Il y a quelques années. on a annoncé qu'à Samoa les aveugles pouvaient voir avec leur peau.
Les savants ont ricané, et le grand public a considéré cela comme une fable, une invention de
journaliste.
L'extrait suivant d'un reportage du New York World, de son correspondant de Paris relatant le
même phénomène, donne je crois un démenti aux rires des savants qui n'ont pas voulu croire
la même histoire des indigènes de Samoa. Voici cet article:
« Non seulement nous avons des yeux derrière la tête mais aussi sur tout le corps, et ils
peuvent être utilisés si l'on sait s'en servir.
« C'est une conclusion à laquelle sont parvenus plusieurs savants qui ont été témoins, ici, des
expériences de Jules Romains, auteur d'un livre sur ce sujet. Ils affirment, avec M. Romains,
que sous la peau se trouvent des « ocelles » (organes microscopiques reliés au système
nerveux) et qui ne sont autres que des yeux atrophiés.
« M. Jules Romains, dit-on, a réussi à entraîner plusieurs personnes à se servir de ces yeux. Ils
peuvent distinguer les couleurs et lire avec un épais bandeau sur les yeux. Certains peuvent
voir avec la joue ou le bout des doigts, d'autres avec le nez. Un sujet a été capable de « voir »
un chapeau à quatre mètres.
« Ces résultats sont obtenus après que le sujet ait été placé par hypnotisme dans un état de
grande concentration mentale.
« Si les premières expériences n'ont pas été parfaitement concluantes, les suivantes ont révélé
chez certains sujets la faculté de reconnaître des cartes à jouer au bout de trois heures de
concentration, les yeux bandés. Les facultés des sujets, paraît-il, s'accroissent à chaque
nouvelle expérience. »
Ainsi, il est démontré que les aveugles peu-vent être entraînés à voir avec la peau, mais cela
se pratiquait à Samoa il y a des milliers d'années.
Toutes ces légendes et traditions sont stupéfiantes. et on a peine à y croire, car chez des
sauvages qui, jusqu'à deux ou trois siècles de nous, étaient coupés de l'ensemble du monde,
nous devons constater qu'il existe des légendes et des traditions sur la création et les premières
apparitions de l'homme qui concordent parfaite-ment avec la Bible.
GRÈCE. On peut trouver quelques références à la Mère-patrie de l'Homme dans les écrits des
philosophes de la Grèce antique. En 403 av. J.-C.. sous l'archontat d'Euclide, les grammairiens
grecs recomposèrent l'alphabet athénien et lui donnèrent sa forme actuelle. L'alphabet grec
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d'aujourd'hui est composé de vocables mayas, formant un récit de la destruction de Mu. La
traduction est la suivante:
Lourdement les eaux se brisent sur les plaines. Elles recouvrent les basses terres. Où il y a des
obstacles des plages se forment et des tour-billons d'eau frappent la terre; les eaux s'étendent
sur tout ce qui vit et qui bouge, les fondations cèdent et la terre de Mu est submergée. Les
sommets seuls apparaissent au-dessus de l'eau, des tourbillons soufflent et le vent fraîchit. A
la place des vallées il y a de grandes profondeurs, des abîmes glacés. Dans les lieux
circulaires des plaques de boue se forment. Une bouche s'ouvre, d'où jaillissent des vapeurs et
des laves volcaniques. »
Ceci est écrit de gauche à droite. En général les anciens écrivaient de droite à gauche quand
l'écriture suivait des lignes horizontales.